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A OYEz! OYEZ! OYEZ!

Prix du couvert: 83.00

L'Association Canadienne Française de l'Alberta

invite tous les Franco-Albertains à assister au petit déjeuner qui sera offert à

; | l'Honorable et Mme Jean Lesage Premier ministre de la province de Québec

mercredi, le vingt-neuf septembre

mil neuf cent soixante-cinq à huit heures de l’avant-midi en la grande salle de bal de l'hôtel Macdonald

à Edmonton

Les dames sont invitées

SASASLILLEASERLELREIERRRRLEURSRUARALARALEALEEAUARRAULLALLLS

Procurez-vous vos billets AVANT le 26 septembre

au Secrétariat de l'A.C.F.A.;

à la Librairie Schola

à l’Imprimerie La Survivance;

Les commandes pur la poste doivent être adressées «un

Raymond Arès nous raconte

Secrétariat de l'A.C.F.A., 10008 - 109e rue, Edmonton, Alberta

som expérience: une semaine vécue dans un camp de jeunes du Québec

Invité de la Société Saint-Jean Bap- tiste de Québec, je prenais la route pour Baie St-Paul le 13 août afin de parti- ciper au camp “Carrefour 65”. En par- tant d’Edmonton, je m'embarquai dans une aventure des plus plaisantes, Sur le train, je rencontrai un groupe de qué- bécois. I] arriva qu’ils me posèrent cet- te question: “Qui êtes-vous?” Par impul- sion je répondis “Je suis d’abord cana- dien-français, ensuite je suis canadien”. Je ne savais pas encore que ma position à ce sujet se transformerait au cours de Ja semaine suivante.

À la maison Bardy, siège social de la S.S.J.B. de Québec, on nous accueil- le à bras ouverts. commence bien. Quel panorama merveilleux se déroule à mesure que nous avançons dans le comté de Charlevoix! D’un côté c’est le St-Laurent, si grand et si majestueux de l’autre de petites terres qui n’ont aucune ressemblance aux espaces é- normes des prairies. Enfin, voilà le tranquille village de Baie St-Paul qui se détache au fond d’une vallée ouverte à la mer. L’'autobus s'arrête, Là-haut, en plein flanc de montagne, nous a- percevons trois drapeaux: les drapeaux de la France, du Québec, et celui du Canada, C’est l'emplacement du camp des Miquelots, surnommé le Balcon Vert. Une fois montés nous nous retour- nons pour admirer un décor sans pareil. C'est le village de Baie St-Paul, entouré de montagnes vertes qui jette son re- gard sur un fleuve paisible.

Au cours de la semaine, des événe- ments d’un intérêt culturel et récréatif se succèdent, Le premier soir, c'est un feu de camp chacun déploie ses talents de farceur et de chanteur. Six provinces sont représentées: l'Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, la Nou- velle-Ecosse, le Nouveau-Brunswick et le Québec. Mardi matin, Monsieur Des- marais, président de la S.S.J.B. de Québec, s’entretient avec nous sur le dynamisme des groupes. Sujet passion- nant, sa conférence fut beaucoup appré- ciée. “Nous devons tous travailler pour sauvegarder l’unité de ce beau et grand pays qu'est le nôtre” nous at-il dit. Il a témoigné un grand espoir dans la sur- vivance de la race canadienne-française hors du Québec. La S.S-J.B. de Qué- bec s'oppose directement à toutes for- mes de séparatisme qui ne peuvent ê- tre que funestes pour le Canada.

Dans l'après-midi, c’est une aventu- reuse excursion aux grèves. Nous fai- sons la découverte des algues, ces fa- meuses plantes marines multicolores.

Chemin faisant, je discute de la politi- que avec Jean-Claude, un des quatre moniteurs, André Boivin et Marcel Bol- duc. C’est regrettable qu'il n’y ait pas beaucoup de jeunes qui soient rensel- gnés sur ce sujet important. Ces échan- ges d'idées furent fructueux. Ce n’est que par de telles rencontres que Jon se rend compte de la différence de men- talité d’un bout du pays à l'autre. Ce

soir, la veillée se donne “Chez Josette .

Tous chantent de bon coeur. Je remar-

que que ce sont surtout les jeunes des

autres provinces que le Québec qui donnent le ton. Gérard, moniteur fran- çais, nous parle de la France et du pré- sident de Gaulle. C'est ainsi que 5€ rencontrent quatre éléments français, différents mais venant tous d’une même

souche: les jeunes de l'Ouest, les qué-

NE L'OUBLIEZ

Rencontre avec

bécois, les acadiens et notre compa- gnon français. Mercredi matin, un vent froid court dans la montagne. Monsieur Bonenfant nous parle des partis politi- ques. Malheureusement, je crois que la majorité des jeunes ont perdu la signi- fication de sa conférence. Je ne sais pas si c'était ses paroles qui se per- daient dans le vent ou si c'était nous qui étions encore endormis. L’après-mi- di se passe par une enquête sociale au- près des marchands, professionnels et ecclésiatiques de Baie Saint-Paul. Les questions portent sur le séparatisme, l'enseignement, l'industrie et le rôle touristique de la région. Le soir, c’est la présentation de saynètes, Très co- miques, ces petites pièces nous font

rire de bon coeur. Chaque soir, après

veillée, nous avons un goûter consis- tant de petits gâteaux ou biscuits, et de l'eau de vaiselle qu’on a osé appeler café. Ce n'est pas au Balcon Vert qu'on retrouve tous les conforts aux- quels nous sommes habitués. Malgré les canvas durs (pas dignes d’un trappiste), leau glaciale pour la toilette, une pis- cine à sec et comme éclairage des bou- gies, nous aimons bien ce vrai cam- ping.

Jeudi matin, à dix heures, nous par- tons pour l'Ile-aux-Coudres. L'autobus nous mêne à St-Joseph-de-la-Rive. En route, nous chantons gaiement. Grà- ce au traversier, nous accostons à l'île. Cette excursion est le point culminant de la semaine. En une journée, nous contournons l'ile à pied, sur le pouce, et en camion. Nous couchons à St- Louis-de-France, l’un des deux villages sur l'ile, qui incidemment a une cir- conférence de seize milles. Elle présen- te un décor pittoresque: des vergers de pommes, des champs de patates et des comptoirs d'artisanat bordent la route. Nous visitons une tourbière, un vieux moulin et la fameuse Roche Pleureuse qui semble avoir perdu ses larmes en nous voyant arriver. On nous avertit qu’on doit retourner au camp comme nous le pouvons. Un compagnon et moi décidons de suivre la voie ferrée qui longe le fleuve. La vue continuelle qui se présente à nos yeux est magnifique. Nous atteignons le camp à trois heures et quart. Tous les autres sont de re- tour. Monsieur Cloutier est à donner sa conférence sur les coopératives. Nous nous hâtons de prendre une bouchée et de nous enfiler dans des sièges. Quel conférencier épatantl J'avais une mauvaise conception des coopératives. Voilà qu’il nous les présente sous un nouveau jour. La soirée est très amu- sante. Les moniteurs s’attardent à nous jouer de bons tours et on s’en ressent aux fesses!

Samedi matin, c’est Monsieur Hu- bert qui nous adresse la parole. Au cours de l’après-mbidi, ce sont les ré- unions des trois partis politiques, car ce soir c’est la convocation d'un Parle- ment modèle. Le Parlement modèle, c'est une expérience formidablel Les débats sont très vivants, Après deux heures et demie, nous réussissons à adopter le premier projet de loi. Il ne nous en reste que neuf. La session est ajournée vers Onze heures trente, mais les discussions se prolongent tard dans la nuit. Ce soir, nous avons le plaisir d'avoir avec nous un vrai séparatiste

de Chicoutimi. À nous entendre dis-

PAS!

L'honorable Juge André M. Déchène, Jun de nos compatriotes les plus a- vantageusement connus non seulement en Alberta mais dans tout le Canada français, a été élu président du Conseil de la Vie Française, au cours de la Session annuelle de cet important or- ganisme, tenue la semaine dernière à Québec. L’A.C.F.A. se joint à La Sur- vivance pour offrir ses sincères félici- tations à son ancien président général.

Avertissement

Le ministère du Transport de l’Al- berta vient d'émettre un mémoire spé- cialement destiné aux automobilistes qui vont bientôt procéder à l’enregis- trement d’un véhicule automobile. A la question “Possédez-vous l'assurance et la protection nécessaire?”, on leur rap- pelle qu’il faut répondre “oui” ou “non” L'absence de telle réponse provoquera la réjection automatique de la deman- de d'application.

De plus, toute personne qui procède à l'enregistrement d’un véhicule en af- firmant qu’il possède la protection né- cessaire alors qu’en réalité il ne possè- de pas d'assurance, se verra imposer u- ne amende de $500.00.

On rappelle également à ceux qui font l'achat d’un certificat “vert” au moyen d’une contribution au “Fonds de réclamation” qu’ils ne possèdent au- cune protection quant à leurs res- ponsabilités.

On a intensifié les vérifications effec- tuées par les autorités et ceux qui se verront arrêter par la police devront ré- pondre aux demandes suivantes:

a) produire la licence de conduc- teur, b) produire le certificat d’enre- gistrement et c) produire soit la “car- te rose” ou la “carte verte”.

Tous les conducteurs devraient être en possession de ces documents afin de n'être pas traduits en justice.

cuter et à parler avec nous, peut-être a-til eu des doutes sur la position qu'il a prise vis-à-vis des francopho- nes hors du Québec?

Le lendemain, dimanche matin, l’ab- Tremblay, célèbre la messe. A la vue de la participation active de tous les jeunes, on se rend compte que c'est dans ce Saint-Sacrifice que se réalise cette unité canadienne tant nécessaire pour notre pays.

Inspiré d’une fièrté canadienne sans pareille, j'en arrive à la fin du camp à cette conclusion: je suis avant tout CANADIEN, ensuite canadien-français et en dernier lieu, albertain.

£La Survivance

Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie (A.C.F.A. F.C.F.C.)

VOLUME XXXVII

EDMONTON, ALBERTA

MERCREDI LE 22 SEPTEMBRE 1965

No 45

Le rôle et la composition du synode épiscopal

Cité du Vatican Un document papal, précisant les modalités de cons- titution et d'organisation du “synode épiscopal” dont Paul VI la veille avait annoncé la création, a été présenté à l'assemblée conciliaire.

L'effet de surprise a été total.

Si l'on pensait que ce geste du pape serait accompli d'ici la fin du concile, personne ne s'attendait qu’il se produi- sit si tôt. Le “motu proprio” qui se com- pose d’une introduction et de douze articles, a été lu, en présence du Saint Père, par le cardinal Paolo Marella, en sa qualité de président de la commission conciliaire sur les évêques. Tous les commentateurs considèrent cet acte comme le plus important depuis le dé- but de Vatican II.

Le pape à la table de présidence

Les rares privilégiés qui, en dehors des pères conciliaires et des experts, avaient été admis à assister à la messe qui précède les débats de la 198e con- grégation eurent la surprise d’appren- dre que le Souverain Pontife allait se rendre dans laula conciliaire. Le fait est assez rare pour qu'aussitôt on ait pensé que quelque chose d’important allait se passer.

Le pape arriva en toute simplicité, accompagné seulement de Mgr Felici

LES REGCOLTES

Les conditions atmosphériques, que d’aucuns ont qualifiées d’inclémentes ou incroyables, font actuellement le désespoir des fermiers de l'Alberta.

Déjà en retard de deux semaines à un mois entier, les fermiers ne peuvent rien faire d’autre que de regarder les récoltes se détériorer de jour en jour ct leur qualité baisser constamment. Ce que l’on avait cru devoir être une récolte-record pourrait bien ne devenir qu’une récolte ordinaire. Même là, plu- sieurs fermiers s’avoueraïent bien chan- ceux!

La pluie presque continuelle, en plus de la neige des derniers jours, provo- quent une détérioration marquée et ra- pide de la récolte; en certains endroits on a même déjà trouvé des signes de germination. Ë

I faut maintenant à Alberta au moins trois semaines de beau temps, soleil et vent, pour que l’on puisse re- commencer à travailler dans les champs. Des 840 millions de boisseaux prévus, on pourrait peut-être alors en sauver environ 700 millions.

©.

Changements prochains en Russie?

New York (AFP) Le commenta- teur de la chaîne de radio-télévision A- merican Broadcasting Co., John Scali, a fait état au cours d'émissions de cette chaîne des “nombreuses informations qui affluent à Washington selon lesquel- les il faudrait s'attendre à de grands changements au Kremlin”.

Selon l’une de ces informations, a déclaré Scali, MM. Kossyguine et Brej- nev “seraient démis de leurs fonctions pour avoir échoué dans leurs efforts pour faire face aux crises économique et agricole de la Russie”. .

Et le commentateur a poursuivi: “Leurs successeurs, selon la même sour- ce, seraient Alexandre Shelepine, chef de la police secrète russe, un dur âgé de 47 ans, qui remplacerait Kossygui- ne, et Michaeil Suslov, principal théo- ricien de la doctrine communiste, qui deviendrait chef du parti.

“Kossyguine serait transféré à un poste de deuxième ordre, et Brejnev deviendrait président, prenant la place d’Anastase Mikoyan, qui serait admis à la retraite.”

E——

©

60e pays à se joindre à l'Expo

Montréal (PC) On a annoncé offi- ciellement la participation de FAlgérie à l'Exposition internationale et univer- selle de 1967.

C’est par l'intermédiaire de son am- bassade à Washington que le gouver- nement algérien a fait connaître sa dé- cision au Commissaire général de l’Ex- po 67, Son Excellence Pierre Dupuy.

L'Algérie est le 60e pays à joindre l'Expo 67. L'Expo 67 est donc assurée d’avoir la participation de 14 pays de plus qu'aucune exposition universelle antérieure.

ct de quelques secrétaires, par la petite porte du transept. Il prit place entre les modérateurs et l'autel dressé à l’en- trée de la nef. La messe eut cette par- ticularité d'utiliser pour la premitre fois au concile les nouvelles règles li- turgiques promulguées depuis la der- nière session,

La messe achevéc, on s'attendait que le pape se retirât avant les débats comme il l'avait fait d'autres fois. Mais au lieu de cela, tandis que les person- nes non autorisées à assister aux tra- vaux se retiraient, elles eurent le temps de voir Paul VI prendre place sur un trône au centre de la table de la prési- dence. I n'y avait qu’un précédent depuis le début du concile, lors de l’ou- verture du débat sur les missions, Les rumeurs les plus variées se répandirent aussitôt: le pape allait désormais pré- sider les débats, ou bien il allait faire une proclamation.

Ce n'est qu'un peu plus tard, par un prélat sorti alors que la séance se pour- suivait, qu’on apprit la vérité: le pape avait fait lire le cardinal Marella, pré- sident de la commission des évêques et de l'administration des diocèses, et par Mgr Felici, secrétaire général du con- cile, l'introduction ct le texte d'un “motu proprio” précisant les modalités de constitution et d'organisation du sy- node épiscopal dont il avait annoncé mardi la création.

Cette publication terminée, le pape se retira et l'ordre du jour de la séance fut abordé.

Rôle et composition du “synode”

Le synode épiscopal, institué par le motu proprio “Apostolica Sollicitudo” aura pour tâche “d'informer et donner des conseils”. 1} pourra avoir aussi un pouvoir délibérant si le pape en décide ainsi.

Le document papal, fait apparaître que le synode, perpétuel par la nature, s’acquittera de sa tâche “dans les mo- des et les temps déterminés par les né- cessités des circonstances”.

Ses membres qu'il s'agisse des évêques élus avec l'accord du pape par les con- férences épiscopales ou des religieux élus par l’Union romaine des supérieurs généraux, ne resteront en fonction que pour la durée de l'assemblée à laquelle ils participeront.

Les évêques appelés à faire partie du synode seront élus dans la proportion de un par conférence épiscopale de moins de vingt-cinq membres, deux par conférence de moins de cinquante mem- bres, trois par conférence de moins de cent membres, quatre par conférence de plus de cent membres. Les conféren- ces groupant plusieurs nations suivent les mêmes règles.

Le synode, indique le “Motu pro- prio”, devra: favoriser l'union et la col- Jlaboration entre le pape et les évêques, faire connaître les nouvelles précises sur la vie intérieure de l'Eglise et sur son action dans le monde, rendre plus una- nimes les opinions du moins sur les points essentiels de doctrine et sur la façon d’agir dans la vie de l'Eglise. Le synode aura à donner des conseils sur les problèmes pour lesquels il aura été convoqué.

Le synode est soumis à l'autorité “directe et immédiate” du pape. Il appartiendra au souverain pontife de convoquer le synode “lorsque cela lui semblera utile”, et de fixer le lieu de rencontre, ainsi que de ratifier l’élec- tion des membres, d'établir les ques- tions à débattre, autant que possible six mois avant la réunion. Le pape aura à fixer l’ordre des travaux, et présider

le synode personnellement ou par per- sonne interposée.

Le chancelier Luwig ŒÆErhard qui a remporté la victoire lors des élections tenues dimanche dernier en République Fédérale Allemande. Son adversaire était M. Willy Brandt, maire de Ber- lin-Ouest.

Impressions de notre propagandiste à son retour de voyage au Quebec

Invité par l’Assurancc-Vie Desjardins à participer à une rencontre des pro- pagandistes de l'Ouest, je me plais au retour, à vous livrer quelques réflex- ions.

En septembre 1959, à la veille du lancement de la “Sécurité familiale”, j'avais trouvé à Lévis, chez les Diri- geants du Mouvement Desjardins, de bons amis qui nous avaient découverts et voulaient nous aider. Cette fois-ci, j'ai retrouvé ces mêmes amis, avec la différence qu'ils nous connaissent mieux. Ïls savent Y’évolution aux efforts nombreux qui ont apporté au sein de notre collectivité, toutes ces réalisations nouvelles que nous devons à lP'ACFA. Ils se plaisent à citer des souvenirs ct des noms ceuillis le long des routes, alors qu’à plusieurs reprises les Alfred Rouleau, Hervé Hébert, Jean- Marie Gagnon, se rendaient à Falher, Plamondon, St-Paul, Bonnyville, Cal- gary, en passant par Edmonton. Qui ne sc souvient également des passages parmi nous, de J.P. Langlois et de P. E. Charron? Ils parlent avec abondan- ce des uns ct des autres. Les noms de L. Desrochers et L. Maynard sont spé- cialement en vogue, semble-t-il, les plus souvent revus, et pour cause, puis- qu'ils siègent à la direction de VA.V.D. ct de La Sécurité. On rappelle avec combien de satisfaction le passage de nos jeunes Franco-Albertains (VIA) qui

chaque année font halte à Desjardins. On parle aussi de Michelle Lefebvre

et de ceux qui l'ont précédé en stage, La

Code de normes de sécurité pour automobiles

Ottawa L'honorable C. M, Drury, ministre de Industrie, a annoncé au- jourd’hui qu’on a commencé l’élabora- tion d’un code de normes de sécurité pour les véhicules automobiles.

Il est prévu que le code de sécurité précisera les normes de sécurité accep- tables dont le gouvernement fédéral se servira pour ses achats de véhicules automobiles. Le code sera mis à la dis- position des gouvernements provinci- aux et administrations municipales ain- si que des autres institutions qui font l'achat de véhicules automobiles et du public en général.

M. Drury à également annoncé que le Dr Harold Elliot, chirurgien-neuro- logue de Montréal, agira à titre de conseiller sur l'aspect médical de la sécurité des véhicules. Le Dr Elliot s'est occupé activement de la sécurité des véhicules automobiles. Il a pré- sidé au conseil d'administration de la première conférence tenue à Montréal sur l'aspect médical des accidents de la route.

M. Drury a ajouté que dans l’élabo- ration d’un code de sécurité pour les véhicules automobiles, on consultera les fabriquants de véhicules automobi- les, les universités et autres institutions qui ont entrepris des recherches sur la sécurité des voitures automobiles, les gouvernements provinciaux, les admi- nistrations municipales et les compa- gnies d'assurance.

pendant les vacances. Tous personni- fient sur place notre jeunesse.

C'est au plein milieu de tout ceci que nous devions parler de la “Sécuri- familiale”. Ce fut facile . . . grace à l'expérience acquise et surtout à la profondeur d'intérêt que portent ces Messieurs à nos Associations Nationales. Grâce aussi à leur réalisme, ce qui nous amène, nous les propagandistes à analyser de nouveau, avec les données de la confiance que l’on nous octroie toute l'importance de la responsabilité qui nous retombe sur les épaules. Comment y arriver? rentre en jeux Ja question de publicité, d'adminis- tration, de témoignage des intéressés, d’aide, etc . ..

Ayant eu de courts arrèts aux aéro- gares de çuébec, Montréal, Ottawa et Toronto, j'ai réalisé que partout nous avions des membres bien assidus. Et que bien vite nous pourrons dans l'Est, organiser une filiale de J'ACFA, qui pourrait ètre la Société des Albertains du Québec. Il existe bien “les Bretons de Paris”, 1 Paris En attendant, je me propose de publier un objectif pro- vincial détaillé qui nous permettrait d'obtenir amplement nos 2000 adhé- sions. Je n'ose le faire, en cette pério- de d'incertitude due à la pluie, qui remet en balance les revenus de nos fermiers, source première de notre é- conomic. Edmonton-Ville pourrait étre choisie pour un travail immédiat, avec un objectif de 500.

Eugène Trottier. +

La clé d'une énigme?

Belize (Honduras britannique) Un archéologue américain croit avoir trouvé Ja clé de l'énigme de la dispari- tion soudaine de Ja civilisation maya durant le Se ou le 10e siècle, Le profes- seur David Pendergast, qui se livre de- puis plusieurs années à des travaux d’excavation dans les ruines d’Altun, a déclaré que des tombeaux profanés mis à jour par Jui et sa femme laissent en-

trevoir des signes de destruction inten- tionnelle,

©

Nouvelle loi

L’honorable Gordon E. Taylor, minis- tre de la Voirie, vient d’annoncer qu’à compter du ler octobre prochain les jeunes gens, garçons ou filles, âgés de moins de dix-huit ans ne pourront plus enregistrer un véhicule automobile à leur nom, à moins qu’un parent ou un gardien ne signe pour eux. La seule exception à cette règle sera lorsque l'individu pourra soumettre une preuve suffisante qu’il est son propre soutien ou qu'il est marié.

Le ministre a fait remarqué qu'il é- tait possible auparavant pour un jeu- ne de moins de dix-huit ans de procé- der à l'enregistrement d’un véhicule sans que les parents soient mis au cou- rant; tout dommage occasionné par tel véhicule pouvait alors résulter en une poursuite judiciaire contre les parents du jeune propriétaire, à leur grande surprise.

Le Mouvement canadien français du nord-ouest d'Edmonton

vous invite à une grande soirée d'épluchettes

qui

Prix d'entrée:

$3.00 par couple

Les billets sont en vente à:

Griesbach Drugs Ltd. 13550 - 97e rue Donn-Rae Drug, 13211 - 132e rue

Librairie SCHOLA, 11540 ave Jasper

Imprimerie LA SURVIVANCE

BIENVENUE

se tiendra à la salle Kensington 19130-134 “A” avenue,

vendredi, le 24 septembre 1965, à 9 heures p.m.

$1.75 par personne

A TOUS!

M. Lesage le:29 prochain à 8h a.m. au Macdonald

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Editorial

LA SURVIVANCE

Amélioration des conditions de l’aide

Alors que la lumière commence à poindre…

Nous n’avons que trop peu souvent l'oeca- sion, dans ces colonnes, de louer les écrits de “The Edmonton Journal”. Mais nous croyons devoir le faire aujourd’hui, à la suite du re- portage qu’on y a publié mercredi dernier ayant trait à la reconnaissance et l'avancement du français comme langue d’enseignement au Ca- nada.

Son auteur, M. Tim Creery est correspon- dant de l’agence de nouvelles Southam. Ce qui nous fait présumer que le reportage en question a être publié dans tons les journaux de la chaîne Southam. Cela ne peut que nous réjouir davantage: ainsi, un grand nombre de Cana- diens auront eu la chance de prendre connais- sance des progrès accomplis, un peu partout au pays, et surtout de constater l'écart qui existe encore dans l’enseignement des langues an- glaise et française.

De façon fort objectiviste, M. Creery revise l'éducation française que l’on dispense dans les provinces du Canada, exception faite de la province de Québec.

Selon ce reportage, quatre étapes seraient nécessaires à la mise en application de la recon- naissante du principe d'égalité d'enseignement en français au pays.

Première étape: lle consisterait en l’ad- mission de lenseisnement français, pour des Canadiens français, de cours d’enrichissement personnel dans les premières années d’études. La Saskatchewan, le Manitoba et l’Ile du Prin- ce-Edouard (quoique beaucoup plus avancée que les deux autres) seraient actuellement à ce stade.

Deuxième étape: Celle l’on encouragerait le plus possible l’enseisnement en français dans le cours élémentaire; l’on procéderait à la création d'écoles pédagogiques francaises bilingues, ou à tout le moins, à la création de cours spéciaux dans les écoles pédagogiques existantes ; cette étape amène la possibilité pour les Canadiens français d'accéder aux postes im- portants du Ministère de l'Education de leur province. Dans cette catésorie on pourrait re- trouver la Nouvelle-Ecosse et l'Alberta.

Troisième étape: Tei, on reconnaît officiel- lement le français comme langue d’enscigne- ment au niveau supérieur, dans toutes les ma- tières. Les institutions françaises se voient sou- tenues financièrement grâce aux deniers pu- blics; on reconnaît officiellement l’établisse- ment d'écoles de pédagogie bilingues ou fran- caises et on accorde la reconnaissance ofticiel- le aux collèges ou universités qui, jusque là, étaient soutenus par des communautés religieu- ses. L’Ontario et le Nouveau-Brunswick en sont là.

Quatrième étape :. C’est l'étape finale, cel- le qu'aucune province, n’a encore franchie sauf Québec. On accorde au français la même recon- naissance, les mêmes prérogatives qu'à l’an- glais. C’est l'égalité totale et la possibiblté pour le système français de croître et se développer normalement, sans entrave.

On aura remarqué l'absence de deux pro- vinces dans la liste qui précède. Selon M. Creery, Terre-Neuve a reconnu dès son admis- sion dans la Confédération le principe de l’en- seignement français au niveau élémentaire et secondaire. Cela ne vaut toutefois que pour les villes minières du Labrador l’agglomération de Canadiens francais est plus forte. Aux ni- veaux supérieur et universitaire, on encourage les étudiants à poursuivre leurs études en fran-

çais dans le Québec. Notons toutefois que dans le but de donner une meilleure formation à ses étudiants, Terre-Neuve a conclu un accord avec Québec pour l’obtention de professeurs de cet- te province, ainsi que les manuels français né- cessaires. Cela classerait Terre-Neuve au même niveau (troisième étape) que l'Ontario et le

Nouveau-Brunswick,

Quant à la Colombie Britannique, elle fait de grands efforts pour améliorer l’enseigne- ment du français ... dans ses écoles anglaises! On semble avoir totalement oublié les Cana- diens français de Maiïllardville, de Vancouver et ailleurs.

Dans une brève chronologie des événements marquant le changement d’attitude de la majo- rité anglaise, M. Creery note l’évolution des dernières cinq années, surtout dans l'élite. IL reconnaît comme un apport précieux la forma- tion de la Commission Laurendeau-D'unton qui a provoqué ‘une prise de conscience dans toutes les provinces et qui a mis à jour pour la popu- lation anglo-saxonne des faits trop longtemps oubliés (volontairement ou pas) même in- connus,

Cela est certainement vrai, nous le recon- naissons. Mais nous nous permettons d’y ajou- ter la renaissance du Québec lui-même et aussi l'avènement du mouvement séparatiste. Il ap- partiendra à l'Histoire de déterminer l’impor- tance politique qu’à occasionné cet élan de na- tionalisme. Tout en rejetant le principe de la sé- paration du Québec du reste du Canada, nous croyons qu’il aura servi de tremplin pour l’ob- tention de la reconnaissance française au pays.

Toujours selon M. Creery, c'est l'Alberta qui, actuellement, vient en tête de liste parmi les provinces de l'Ouest. On note que le climat y est bien meilleur qu'autrefois, comme en font foi les réalisations des dernières années. Es- pérons que le gouvernement prendra bonne note de cette avance et qu’il voudra intensifier son lcadership après des autres provinces en amé- liorant encore les possibiltés d'instruction fran- çaise pour notre groupe franco-albertain.

Notant qu’il se déroulera probablement une décade avant que l'Ontario, le Nouveau- Bruns- wiek et Terre-Neuve en viennent à franchir la dernière étape de cette reconnaissance du fran- gais (il est à se demander si la Colombie en sera rendue lors du bicentenaire de la Con- fédération), M. Creery fait état de la déclara- tion de M. Adélard Savoie, président de l’Asso- ciation Canadienne des Educateurs de Langue Française qui a déclaré “que les signes de pro- grès sont très encourageants dans presque tou- tes les provinces, mais que le temps presse par suite de l’assimilation rapide des minorités”,

Cela est vrai et il nous faut en prendre bon- ne note. Coûte que coûte, il nous faut arrêter cette hémoragie qui, depuis trop longtemps, décime nos rangs. Quels que soient les sacrifices qu’il nous faudra consentir pour l'instant, il faut se rappeler qu’ils en valent la peine. Rappe- lons-nous que d’autres avant nous en ont con- senti de bien plus grands. Rappelons-nous en- fin, le reportage de M. Creery en est une autre preuve, que la lumière de l'égalité commence à poindre à l’horizon. Ce n’est encore qu’une faible lueur et Le principe d'égalité ne prévaudra sans doute pas immédiatement, mais patience, persévérance et travail nous y mèneront certai- nement un jour ...

J.-M. O.

Panier et documents

La tâche de contenir le flot enva- hissant de la paperasse s'impose tôt ou tard à la direction des petites comme des grandes entreprises.

TH n'y a pas longtemps encore les travaux d'écriture étaient considérés tout au plus comme un mal nécessaire. On dépensait libéralement pour ache- ter de l’outillage, pour faire de la pu- blicité et pour se procurer des ca- mions, mais le bureau demeurait cho- se négligeable. Et pourtant le bureau est le pivot d’où rayonnent toutes les opérations de production et de distri- bution. ,

Les commis ne sont pas assis à leur bureau pour consigner, inscrire, véri- fier, pointer et exécuter aveuglément les ordres. Leur mission est de réaliser le chemin le plus court et le plus sim- ple entre les données d’origine et le “but à atteindre.

La bonne administration, voilà ce qui est essentiel dans le domaine des écritures et de la paperasse, et, en cette matière, il y a toujours péril en la de- meure. Ce qu’il faut à l'administrateur, c'est un bloc d'étiquettes rouges com- me celles dont Churchill se servait pendant la guerre et qui portaient la mention: “Donner suite aujourd'hui même.”

Autrefois, la solution universelle des problèmes d'écritures était d’accroître le personnel. Mais cette mode a disparu avec la cherté des locaux à usage de bu- reaux la rareté de la main-d'oeuvre et la hausse des salaires. Le remède con- siste maintenant à améliorer les métho- des, à moderniser le matériel et à con- trôler le rendement.

LA SURVIVANCE

La première chose que doit faire le chef de bureau est de se poser des questions sur les pratiques établies. II lui sera peut être difficile de mesurer le travail d’écritures, mais il faut le faire si l’on veut rendre le travail de bureau vraiment efficace. Ce serait s'interdire tout espoir d’amélioration que de se rallier à propos d’une opéra- tion quelconque à Faffirmation que “cela s’est toujours fait ainsi”.

La productivité exige que le chéf de bureau soit capable de rendre compte du temps des secrétaires, des dactylos, des archivistes et de tous les autres em- ployés qui manipulent des documents. Quelle est la tâche de chacun? Est-ce nécessaire? Est-elle bien faite?

Que s'est-il passé?

Le déluge de Ja paperasse a été pro- voqué par l'expansion rapide de no- tre économie, le nombre croissant des formules exigées par les gouvernements, l'avènement de l'instruction universelle qui non seulement rend les gens capa- bles d'écrire, mais leur en donne aussi le désir, ainsi que par la tendance à considérer l'abondance de la paperasse comme un signe d'importance. Le fait de se promener avec une liasse de do- cuments à la main est, dans beaucoup de bureaux, un symbole de prestige, tout comme la verge noire du Gentil- homme huissier lorsqu'il passe par les couloirs du Parlement pour convoquer les Communes à la Chambre rouge.

À l'échelon de la direction commer- ciale, le flot de la paperasse n’est plus seulement un embarras, mais semble être devenu un enfer le directeur est condamné’ à passer le reste de ses

Hebdomadaire publié tous les mercredis à

10010 - 109ème rue, Edm Tél.: Direction: 422-0388; Imprimerie: 422-4702

: Journal indépendant en politique et entièrement consacré à la cause religieuse et nationale. .

Rédacteur: Jean-Maurice Olivier

PRIX DE L’'ABONNEMENT $3.50 par an ou $2.00 pour 6 mois; Etats-Unis et Europe: $4.50 par an. Organe officiel des Associations françaises d’Alberta et de Colombie.

onton, Alberta.

: Autorisé comme envoi postal de la deuxième classe,

Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant.

MERCREDI LE 22 SEPTEMBRE 1965

jours. Ordinairement plongé pusqu’à la ceinture dans les papiers de toutes sortes, il songe avec effroi qu’il en au- rait jusqu’au cou s’il Jui fallait s’absen- ter pendant quelques jours.

Au Canada, le recensement de 1961 indiquait que 13 p. 100 de la popula- tion active occupent des emplois de bureau. Dans son manuel sur la Com- position et la réglementation des formu- les, la Commission de la fonction publi- ques signalait, en 1955, que “dans l'industrie, la proportion des employés de bureau par rapport aux ouvriers d’u- sine et d'atelier était de 1 à 30 en 1900, de 1 à 10 en 1935 et de 1 à 2% en 1950”, Et la Commission Glassco déclare dans son rapport: “Si l’on a- joute , . . les frais d’administration et les avantages sociaux, le coût du travail de bureau du gouvernement canadien dépasse 400 millions de dollars par

»»

an.

1l est impossible de se passer des écritures, car elles sont essentielles pour assurer la bonne marche des en- treprises. Si les documents sont bien faits, ils servent de guide à la direction. Ce qui importe, c’est de veiller à ce que les renseignements qu’ils contien- nent soient nécessaires, exacts et con- cis,

Quoi faire

En réalité, les formules, les dossiers et les papiers représentent la seule oeuvre du bureau. Les ennuis commen- cent lorsque les employés de bureau s’empressent de conclure que la multi- plication des écritures est un indice de bon rendement. Il ne faut pas croire qu'il n’y a que dans les services du gouvernement que l’on trouve des bu- reaucrates dont lunique ambition est

Dieu nous parle:

Garde, mon fils, le commandement de ton père, ne rejette pas l’enseignement de ta mère. Fixe-les constamment dans ton coeur, noue-les à ton cou. Dans tes dé- marches, ils te guideront, dans ton repos ils veilleront sur toi, à ton réveil ils s’en- tretiendront avec toi. (Prov. 6, 20-22)

(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE CATHOLIQUE DE LA BIBLE.) “DE

aux pays en voie de développement

par Stanley Mayes

“Un réel progrès” C'est en ces termes que Mme Barbara Castle, mi- nistre britannique du Dévelopment outre-mer, a résumé les résultats de la réunion de deux jours à Paris du Comité d'aide au développement (CAD) de l'Organisation de coopéra- tion et de développement économi- que.

I y a eu progrès véritable, a-t-elle déclaré, vers une amélioration capitale de la coordination de l’aide aux pays en voie de développement ainsi que des conditions auxquelles elle est ac- cordée.

Le Comité représentant les douze principaux pays pourvoyeurs d’aide d'Europe occidentale, ainsi que la Commission du Marché commun, les Etats-Unis, le Canada et le Japon -— avait précédemment entendu un som- bre rapport de son président, l’Améri- cain Willard L. Thorp, sur les pers- pectives s’offrant aux pays dans le be- soin en 1965.

Il a dit que 1964 avait été une an- née relativement bonne pour les pays en voie de développement, leur pro- duit national brut s'étant probable- ment accru de 5 pour cent en moyen- ne chiffre record.

Recul de certains pays

Mais pour la présente année les

perspectives sont beaucoup moins bril-

‘Jantes.

M. Thorp en a donné plusieurs rai- sons: récoltes moins abondantes pré- vues, importations en augmentation plus rapide que les exportations, flé- chissement des cours des produits, ex- plosion démographique, stagnation du montant de FYaide accordée par les pays industrialisés depuis 1961 et en- dettement grandissant de nombreux pays moins développés.

Par suite, certains d’entre eux re- culent même au lieu de progresser.

Le Comité est convenu qu’un effort beaucoup plus vigoureux était néces- saire de la part des pays industrialisés. IH a confirmé l'objectif des Nations unies établissant à un pour cent du revenue national de chaque pays mem- bre le montant de l'aide aux pays en voie de développement.

Mais le CAD va en fait au delà du chiffre fixé par les Nations unies puis- qu'il ne compte pas comme aide les crédits ou prêts de moins de cinq ans.

Il est maintenant admis par les éco- nomistes intéressés à ce problème que les conditions de l’aide revêtent une importance capitale une importan- ce encore plus grande peut-être que son montant. Le paiement des intérêts sur les prêts et le remboursement du capital se sont révélés être une charge écrasante pour certains pays qui ont vu le volume net de l’aide diminuer en dépit d’un accroissement du montant brut.

Un Progrès

Au regard de cela, la principale re- commandation adoptée par Je Comité marque, comme j'a déclaré Mme Bar- bara Castle, un grand pas en avant. Elle vise à ce que les pays membres qui ne fournissent pas déjà au moins soixante-dix pour cent de leur aide sous forme de subventions pures et

de faire germer deux feuilles de papier il n’en poussait qu'une aupara- vant.

Il existe une tendance croissante et sans doute justifiable à faire remplir des formules pour toutes sortes de choses. Une enquête a révélé qu’en- viron un tiers des dossiers conservés par les entreprises ordinaires pourraient être jetés sans nuire le moindrement à leur fonctionnement, Ces documents inutiles coûtent cher en papier, en lo- caux de classement, en matériel et en personnel.

Lorsqu'il s’agit de mettre un frein à l'accumulation ou d'établir une nouvelle formule, posez-vous les questions sui- vantes: “Peut-on s’en passer? Est-il possible de combiner cela? Y a-t-il moyen de le simplifier?”

Après avoir mis de l’ordre dans les papiers, jetez un coup d'oeil sur Ja

méthode employée pour l'achat et la

diffusion des formules. Si on ne les surveille pas de très près, les employés de bureau sont portés à commander de nouvelles formules même quand les anciennes feraient tout aussi bien l’af- faire. Ne faites pas réimprimer une formule sans vérifier si elle n’est pas périmée ou si son emploi n’a pas chan- gé. Demandez-vous aussi s’il ne con- viendrait pas d'en améliorer la disposi- tion afin d'en faciliter l’usage. Une nouvelle méthode de reproduction la rendrait peut-être plus commode tout en permettant d'en réduire le coût.

La réglementation des formules exi- ge la centralisation. Il importe qu’une personne ayant le sens des responsabi- lités et l'autorité nécessaire ait la mis- sion précise de veiller. à ce que des formules soient établies lorsqu'il y a lieu et qu’elles soient distribuées et u- tilisées de façon à tirer le plus grand parti possible des salaires payés aux commis, Cela suppose à la fois élimi- nation, simplification et unification. Cette tâche obligera à étudier les pro- cédés et les méthodes de travail.

Un bon programme de réglementa- tion des formules peut faire épargner en quelques mois suffisamment d’ar- gent pour en assurer l'application pen- dant un an, Une société, par exemple, a constaté qu'elle pouvait supprimer 15 p. 100 de ses formules et réaliser ainsi un bénéfice net grâce à une éco- nomie de papier, de frais d'impression et de personnel. | La conception des formules

Un commis sans expérience ne saurait

simples s'efforcent d'accorder quatre- vingts pour cent ou plus de leur aide totale à des conditions vraiment favo- rables.

Plus précisément, cela implique soit des subventions pures et simples, soit des prêts de vingt-cinq ans ou davan- tage, avec un faible taux d'intérêt (trois pour cent ou moins) et pas de remboursements pendant les sept pre- mières années.

Comme les pays faisant partie du CAD ne fournissent pas moins de qua- tre-vingt-dix pour cent de l’aide totale reçue par les pays en voie de dévelop- pement, cet assouplissement des con- ditions de prêt devrait changer beau- coup les chosses.

On espère que le passage complet aux subventions et prêts avantageux sera réalisé en l’espace de trois ans.

Certains pays, dont la Grande-Bre- tagne, la France et les Etats-Unis, of- frent déjà les facilités agréées à Ja réu- nion de CAD. A vrai dire, en juin der- nier, la Grande-Bretagne a annoncé qu'elle offrirait des prêts sans aucun intérêt aux pays en voie de développe- ment qui en avaient vraiment besoin.

Ce geste accompli à un moment la Grande-Bretagne elle-même con- naissait de sérieuses difficultés de ba- lance des paiements à été qualifié par le président de la Banque mon- diale, M. George Woods, à la réunion de Paris, d'exemple à suivre par les autres pays,

Nécessité d’instruire l'opinion publique

J1 semble assurément avoir suscité un écho favorable chez le plupart des pays présents à la réunion du Comité.

Les Hoïlandais, en particulier, ont indiqué qu’ils proposeraient des condi- tions plus favorables à l'avenir.

La difficulté à surmonter ce que Mme Castl et M. Wood ont appelé l'écart entre les paroles et les actes des pays donateurs provient en par- tie de l'indifférence publique voire de Fhostilité dans certains cas à l'égard des dépenses consacrées à aide outre-mer.

Mme Barbara Castle a proposé la tenue de débats publics pour amener l'opinion publique à comprendre la nécessité et la portée actuelle de l’ai- de. Elle a convié des représenants du CAD à entamer cette campagne en venant à Londres.

Le principe en a été bien accueilli, en particulier par les Aréricains et les Allemands qui constatent que l'opinion publique s’est durcie à l'égard de l'augmentation du volume de l’aide.

L'année dernière, huit mille sept cents millions au total de capitaux d’as- sistance ont été transférés des membres du CAD aux pays moins développés ainsi qu'aux institutions dispensatri- ces d’aide des Nations Unies.

En améliorant les condtions de cette aide, les pays membres ont demontré qu’ils étaient particulièrement sou- cieux de la rendre encore plus profi- table,

Il est d'autant plus significatif qu’un tel effort soit fait au moment ou des pays comme la Grande-Bretagne tra- versent une période économique diffi- cile et doivent restreindre leurs dé- penses intérieures.

certes concevoir des formules commer- ciales de nature à tirer le maximum d’u- tilité du matériel et des méthodes de bureau modernes, Les formules faites par des amateurs entraînent chaque jour le gaspillage de nombreuses heures de travail. Les erreurs de conception et la médiocrité de la disposition exigent plus de travail à chaque étape de l'em- ploi de la formule, tandis que les for- mules bien étudiées et bien agencées peuvent permettre d’abaisser de 10 à 15 p. 100 les frais d'exploitation d’un bureau.

Ce qu'il convient de mettre sur la formule dépend naturellement de la nature particulière de votre entreprise et ne se trouve pas dans les livres. Mais il existe des principes de base qu’il y a intérêt à observer dans la rédaction des formules. Une formule doit deman- der des renseignements bien précis, et ni plus ni moins qu’il n’en faut, Il im- porte que ces renseignements soient faciles à inscrire et à utiliser. L'impres- sion doit être aussi bon marché que possible compte tenu de l'usage auquel la formule est destinée. le texte doit être simple, afin d'éviter les erreurs.

La formule doit autant que possible s’expliquer d'elle-même. Les instruc- tions séparées risquent toujours de s’é- garer. Des titres et des rubriques, ex- primés en termes clairs ét simples, suffiront à éclairer l'utilisateur. Le ca- ractère doit se lire facilement, Les es- pacements bizarres et les textes de lec- ture difficile gênent la bonne exécu- tion du travail. L'équilibre des divers éléments, la netteté de la composition, la répartition du texte et des blancs, tout doit concourir à guider le regard au lieu de l'irriter.

1] ne faut pas perdre de vue que le coût du papier et les frais d'impression ne représentent qu'une faible fraction du coût total des formules, lequel com- prend aussi le temps employé à la ré- daction des formules, le transport des renseignements dans les livres ou sur d’autres formules et le classement, Il a été calculé que chaque dollar consa- cré aux formules entraîne une dépense de dix à vingt dollars en travail de bureau. La Commission Glassco affir- me même, sur la foi d’une estimation, que les frais du travail qu’implique l'usage des formules sont de dix à cinquante fois plus élevés que les frais

‘impression.

suivre)

Camp intercollégial

Mercredi le 22 septembre 1965

de formation

à F'apostolat à la Villa Maria, Lebret, Saskatchewan

Réunies du 2 au 6 septembre en session d'étude à la Villa Maria des Pères Oblats de Lebret, les quelques trente personnes venues des trois col- lèges universitaires canadien-français de l'Ouest ont amorcé ensemble la ques- tion de l'apostolat en milieu collé- gial.

Liste des participants Du collège St-Jean, Edmonton:

Claudette Leroux, (St-Paul, Alta), Antoinette Fontaine, (Girouxville, Alta) Denis Lord, (Edson, Alta), Cheryl Foi- sy, (St-Paul, Alta), Laurel St-Pierre, (Zenon Park, Sask.), Louise Lafleur, (St-Paul, Alta), Estelle et André Roy, (Delmas, Sask.), Claudette Merkowski, (Westlock, Alta), Françoise Blais, (Del- mas, Sask.), les Révérends Pères Guy Lacombe et Laurier Boucher, o.m.i. Du collège Mathieu de Gravelbourg:

Paul Heppelle, (Kenora, Ont.), Ro- nald Desroches, (Ste Rose du Lac, Man.), Marc Pinsonneault, (Gravel- bourg, Sask.), Gilles Béchard, (Lajord, Sask.), André Gauthier, (Gravelbourg, Sask.) Jean-Maurice Lemoine, (Ste A- gathe, Man.) les Révérends Pères Lau- rent Godbout et Omer Desjardins, o.mi. Du collège St-Boniface:

Louis Druwé, Paul Savoie, Lorraine Dumont, Marie Heppner, Denise Sou- lodre, de St-Boniface, Robert Perron (St-Eustache, Man.), Jean-Claude Les- tage, (St-Basile, P.Q.), le Révérend Père Louis St-Piere, s.j.

Les permanentes de J.E.C.

Lucette Bérard, diocèse de St-Boni- face, Marie Côté et Yvette Jauron du diocèse de Prince-Albert.

Les dirigeantes:

Lorraine Guay, (Longueuil, P.Q.), et Céline Roy, (Delmas, Sask.) res- ponsables nationales de Ja J.E.C.

Les Objectifs du Camp

Cette rencontre voulait favoriser ]a revision des actions déjà tentées, la 5ro- motion d’une véritable action apos. tolique en même temps qu'une ré. flexion face à la nature et l’action de la J.E.C.

Revision des Expériences

Pour analyser les actions déjà ten. tées, les étudiants ont essayé de sr6. ciser les objectifs qu'ils se proposaient en tentant ces expériences et de déga. ger les points forts et les points faibles que ces expériences recèlent.

Les grandes interrogations qu'on sete- nait au terme de ce travail se Situaient presqu’entièrement face aux besoins apostoliques du milieu. “Qu'est-ce qu'une action apostolique?” Comnient atteindre tout le milieu?”

Dans un exposé, Lorraine Guay, zes. ponsable nationale de la J.E.C. caliiyi. ale a fourni quelques jalons de répause en précisant ce qu'est l'apostolst at quels sont les moyens propres à Ja JE.C.

Ce au’est l’Apostolat

Pour circonscrire “le combat apssto. lique”, Mlle Guy rappelait qu'il ne suf- fit pas d'améliorer les conditions de vie. Il faut agir par l’intérieur et faire en sorte que les hommes rencontre: le Seigneur. La mission des apôtres est de découvrir le plan de Dieu sur les

{suite à la page 4)

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Mercredi le 22 septembre 1965

LA SURVIVANCE

La venue du Souverain Pontife

provoquera un déplacement sans précédent à New York

New York (AFP) La venue du pape Paul VI à New York le 4 octobre pour parler de la paix mondiale devant l'Assemblée générale des Nations unies provoquera un déplacement sans pré- cédent de foules vers la métropole amé- ricainc.

L'Eglise catholique américaine comp- te environ 45 millions de fidèles et, à l'archidiocèse de New York, on s'at- tend qu'ils afflueront par milliers pour étre témoins de cet événement unique dans l'histoire de la chrétienté. C’est Ja première fois, d’une part, qu'un pape traverse l'Atlantique pour venir au nou- vex: monde et sa visite coincidera d'autre part avec celle d’un grand nom- bre d'hommes d'Etat des pays mem- bre de l'ONU. Le président Johnson ser: lui-même à New York.

Le Souverain Pontife connaît déjà les Etas-Unis. Il y était venu une pre- mire fois en 1951 alors qu'il était se- extaire d'Etat du pape Pie XII ct nne derxième fois en 1960 comme cardinal archevêque de Milan. À l'occasion de ce deuxième voyage, il avait visité les archidiocèses de New York, Boston, Chicago et Washington et avait reçu, ci même temps que le président Ei- senhswer, un diplôme “honoris causa” dr l; grande université catholique No- tre-Dame dans }'Indianna.

L& voyage du Saint-Père sera le plus longs qu'ur pape ait jamais entrepris: 8500 milles aller-retour. Son vovage en Inde en décembre dernier pour par- ticiper au congrès eucharistique avait été de 7,700 milles. 1] avait été précédé de visites en Terre-Sainte totalisant 3,020 milles.

Quelques heures

Les catholiques forment aux Etats- Unis la minorité religieuse la plus im- portante elle représente près du quart de Ja population Ja plus vi- goureuse et la plus active. Il est diffi- cile d'obtenir des informations précises sur la participation financière des ca- tholiques américains aux programmes de charité mais elle se chiffre par mil- lions de dollars annuellement. C’est d'ailleurs en reconnaissance de cette générosité que le Pape à fait don l’an- née dernière au cardinal Spellman, ar- chevêque de New York, d’une tiare dont la valeur est estimée à 80,000 dollars. Cette tiare est exposée au pavillon du Vatican de Ja foire mondiale de New York, à côté de la “Pieta” de Michel- Ange “prétée” par le Vatican, Le pa- villon du Vatican est celui qui a rem-

porté le plus de succès de tous les pa- villons étrangers à Ja foire qui fermera ses portes quelques jours après la visi- te du Pape. Il a déjà reçu plus de 23 millions de visiteurs.

Le séjour du Saint-Père sera bref. L'archidiocèse de New York déclare ne pis en connaitre encore Ja durée, mais on croit savoir qu’elle ne sera que de quelques heures. Le Pape arrivera le matin, s'adressera à l’Assemblée géné- rale de l'ONU au début de l'après-midi et repartira dans la soirée après avoir célébré une messe en plein air. La ca- thédrale de New York, Saint Patrick, se- rait trop petite pour accueillir les mil- liers de catholiques qui voudront assis- ter à la messe pontificale, Celle-ci sera donc vraisemblablement célébrée au

“Yankee Stadium” près de 90,000 personnes, Les “Témoins de Jéhovah” y ont tenu le mois der- nier pendant plusieurs jours, un grand meeting auquel assistèrent plusieurs milliers de personnes. Mais ce stade réservé d'habitude aux rencontres spor- tives pourrait lui-méme être trop petit. L'archidiocèse de New York compte en cffet 1,750,000 catholiques répartis en 402 paroisses. 1} est done possible que le plus moderne “Shea Stadium”, dont la construction à été terminée il y a deux ans, soit finalement choisi, Sa

capacité dépasse les 100.000 personnes. Honneur insigne

qui pcut contenir

Tous ces détails seront mis au point avec le secrétariat des Nations unies et les autorités municipales par deux re- présentants du Pape, son secréaire par- ticulier, le révérend Pasquale Macchi et Mgr Paul Marcinkus, du secrétariat d'Etat du Vatican. Ils sont arrivés mer- credi soir à New York,

“le crois que le Saint-Père sera très heureux de l'opportunité qui lui est donnée de parler de la paix mondiale” s’est contenté de déclarer Mgr Mar- cinkus en réponse aux questions des journalistes.

L'annonce du voyage papal a fait sensation aux Etats-Unis, Tous les quo- tidiens l'ont annoncé en première page. “Cest un honneur insigne” Pour Ja ville, a déclaré M. Robert Wagner, maire catholique de New York. Je suis sûr que les huit millions de New York- ais lui accorderont la plus grandiose bienvenue de l’histoire de notre ville”. Le gouverneur de Fétat de New York, M. Nelson Rockefeller, protestant, a estimé que Ja visite du Pape aurait “des effets positifs des plus importants dans le monde entier”. “La mission qu'il entreprend ici, a-t-il dit, constitue un exemple parfait de la portée tou- jours croissante de ses actes en faveur de la paix dans le monde”. “Quant aux Nations unies, les délégués quelles que Soient leurs nationalité, race, couleur ou religion, ont accueilli avec plaisir et espoir l'annonce de la visite du Pape, unanimité qui se fait de plus en plus rare dans ce forum international.

[2

D

Informations religieuses

Father Divine, l'immortel, est décédé laissant une fortune de S10 millions

Philadelphie (AFP) L'immortel Fa- ther Divine, le Père Divin, qui se pre- nait pour Dicu, que des millions de Noirs ont littéralement adoré comme tel, ct dont les origines inconnues il est descendu sur terre à Harlem dans un nuage, croient ses fidèles est mort vendredi à Philadelphie.

Il était âgé d'environ 100 ans. Pcr- sonne ne sait exactement son Âge, Fa- ayant toujours refusé de dire quel âge il avait. Sans doute ne le savait-il pas lui-même. “Je suis ici aujourd’hui et jy roesterai, décarait-il volontiers. Je serai toujours là”.

Sclan toutes probabilités, le Père Di- vin est avant 1880 dans une petite île au large des côtes de Y'Etat sudiste de Georgie. I] fut baptisé George. Cer- fains de ses fidèles disent que son pè- re, M. Baker, esclave affranchi, tra- vaillait sur une plantation de riz. Quoi qu'il en soit, il était déjà marié depuis plusicurs années à l’oréc du 20e siècle. On le trouve à Baltimore faisant des travaux de jardinage vers 1910, puis en 1912 en Georgie il est arrêté pour la première fois à Valdosta en 1915. C'est un groupe de Noirs qui, le con- sidérant comme une menace publique, l'avaient dénoncé à la nolice. À son pracès, le jury le déclare dérangé men- tal. H est relâché à condition qu'il quit- te l'Etat de Gcorgie et n’y remette ja- mais les pieds.

L’essor

On le retrouve à New York en 1916. 1 crée à Harlem sa première organisa- tion spirituelle, prêchant l'amour en- tre les hommes, et gagne immédiate- ment Ja confiance d’un grand nombre de Noirs, Mais il est encore inconnu du grand public. C'est en 1931 qu'il de- vient fameux grâce à une nouvelle ar- restation à Sayville, près de New York, il avait ouvert une deuxième Eglise. Il est condamné à un an de prison pour désordre public par le juge Lewis Smith. Quatre jours après sa condam- *

Le Pave devant l'ONU durant l'après-midi du 4 octobre

Nations Unies (AFP) La visite du pape Paul VI aux Nations unies le 4 octobre solemnisera le problème es- sentiel de cette vingtième session qui commencera Île 21 septembre: celui de la paix du monde, et de la paix en A- sie en particulier.

Le Pape prendra la parole devant l'as- semblée générale à la séance de l'après- midi du 4 octobre, quelques heures a- près sa descente de l’avion spécial qui Faura amené de Rome.

Le discours du Pape se situera vers la fin du débat des hommes d'Etat des 115 membres de l'ONU -— et notam- ment Je ministre français des affaires étrangères, M. Maurice Couve de Mur- ville auront fait entendre leurs voix, parfois discordantes.

L'appel du Saint Père à la paix, à la concorde et à la compréhension n’en aura que plus de retentissement di- saient Jes délégués qui, quelles que soient Jeur nationalité, race, couleur ou confession accueillaient avec plaisir et espoir la visite du Pape.

Cette visite va soulever des pro- blèmes de protocole de préséance et de sécurité sans précédent car on s'at- tend que les foules qui se presseront sur le passage du Souverain Pontife dépassent de loin celles qui attendaient Nikita Khrouchtchev ou Fidel Castro en 1960.

On croit savoir que Je président Johnson viendra à New York rencon- trer le pape Paul VI dans l'enceinte des Nations Unies.

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nation, le juge Smith meurt d’une cri- se cardiaque. Les fidèles de George Baker répandent immédiñiement Ja Jé- gende: “C'est le ciel qui à frappé et a puni Je juge”. La séance cst reppor- tée et George Baker retourne à Har- Jlem. Il est devenu Father Divine, re- çoit le soutien financier de milliers de Noirs et fonde sa grande organisation, le Royaume mondial de }a Paix. Evangélisie, âme charitable, hom- me d'affaire ou escroc intelligent? Tous

Mother Divine l'accompagne désor- ces Cpithètes lui sont attribués. Son or- ganisation prospère en pleine dépres- sion. J1 s’entoure d’un groupe de disci- ples qu'il appelle ses anges avec Jes- quels il contrôle bientôt une puissante affaire qui s'étend dans 20 Etats. J] 6- tablit même des succursales au Canada. en Angleterre, en Australic et en Suisse. L'omnipotent

Petit il mesurait cinq pi, 2 pou- ces Je crâne rasé devenu complète- ment chauve, les veux vifs, le sourire augélique, il est doué d’une constitu- tion Ctonnamment vigoureuse, “je n’ai pas de concurrent ct je ne puis en trou- ver sur terre”, déclare-til. “Je suis sûr qu'il n’y en a pas dans les cieux”.

I établit son quartier-général à Philadelphie il s'installe dans une grande propriété. Des banquets panta- gruéliques y sant servis à ses disciples. avec 20 différentes viandes, 15 pains divers, 5 salades, six desserts, arrosés de boissons non alcoolisées en quantité ilämitée, Tout cela pendant la crise des années 30. Father Divine devient vraiment un Dieu pour ses fidèles qui se chiffrent désormais par millions. On l'appelle le Doyen de l'univers, le Roi puissant, lOmnipotent. Sa propriété de Philadelphie, Father Divine la bap- tise le Siège central du monde.

Il dénonce la ségrégation raciale mais prêche en même temps la paix en- tre les races blanche et noire. Il de- mande à «es fidèles de respecter Jes Blancs. Il leur demande également de vivre comme des saints, sans boire, sans fumer, sans rapports sexuels, mê- me sans argent,

Mother Divine

“Mon paradis suffit” leur dit-il. “Dieu vous donnera logement, nourri- ture ct vêtements”. Ses anges lui re- mettent leurs salaires. Il ne possède rien lui-même, Toute sa fortune csti- mée à $10 millions est au nom de son organisation.

En 1946, il se maric pour Ja deu- xième fois, épousant dans le plus grand secret une dactylo canadienne de race blanche âgée de 21 ans, Mlle Edna Rose Ritching. Un pasteur baptiste de Washington les unit. Trois mois plus tard, le secret est connu. Father Divine présente alors à ses disciples son épou- se, Sweet Angel ou Mother Divine. Il leur dit qu'il est marié seulement de nom. “Dieu ne se marie pas”, ajoute-t- il

Mother Divine l'accompagne désor- mais partout. Elle l'aide à gérer ses affaires. Leur avocat de Philadelphie, Me Austin Norris qui a annoncé la mort de son client a précisé qu'il était ma- lade depuis un an et que Mother Di- vine avait pris sa succession,

À un journaliste qui lui avait de- mandé s’} était vraiment Dieu, Father Divine répondit: “Je n'ai pas à dire si je suis Dieu ou non. Des milliers, des millions de gens m'appellent Dieu. Il y en a aussi des millions qui m’appel- lent le diable. Je ne dis pas être Dieu ou être le démon. Mais je crée le bien et avec lui je secoue le monde”.

Après Hiroshima, il se déclare l’au- teur et le contrôleur de l'énergie atomi- que. C’est à son commandement, dit-il encore, qu'explose la bombe H.

À 80 ans environ, il paraissait aussi vigoureux qu'à 30 ans. Une revue à scandale public, sous le titre “J'ai été l'un des anges du Père divin”, publie un article le décrivant comme étant pas- sionné, s'intéressant tout autant à la chose corporelle que spirituelle, On lais- se entendre qu'il a un net penchant pour le sexe faible et qu’il ne se prive pas de le satisfaire. Il intente un procès en diffamation à la revue, déclarant l’article diffamatoire, portant atteinte à sa réputation divine et à ses hautes qualités morales.

Il est mort au siège central du Mon- de, d’artério-scélérose. Ses funérailles eurent lieu dimanche. Comme il est de coutume, son corps fut exposé au pu- blic dans une maison funéraire de Phi- Jadelphie.

+

“Mysterium Fidei”

Rome (CCC) —- Paul VI à publié, samedi malin le 11 septembre, une en- cyclique sur J'Eucharistie, intitulée “Mysterinm Fideïi”’.

Dans fintroduction de lencyclique, Paul VI situe J'Encharistie dans Ja vie de l'Eglise: “Si Ja sainte liturgie occupe la première place dans la vie de l'E- glise, elle à, peut-on dire, son cocur et son centre dans l'Eucharistic, puis- que celle-ci est Ha fontaine de vie nous trouvons de quoi nous purifier, nous fortificr, cn sorte que nous ne vivions plus ponr nous, mais pour Dieu, et que nous nous unissions centre nous par le lien si étroit de la charité”.

Ces vérités ont cté mises en relief par la récente Constitution du Concile sur la liturgie. On peut espérer que “la restauration de Ja litrugic produira des fruits abondants de dévotion eucha- ristique” et augmentcra Je ravonne- ment de l'Eglise”,

Si le Fac, poursuit l'eneyclique, se réjouit de ces progrès, il s'inquiète pour- tant de certaines opinions qui vont se répandant, “Parmi les personnes qui parlent écrivent de ce mystère très Saint, il en est de même qui répandent au sujet des messes privées, du dogme de la transubstantiation et du eulte eu- charistique certaines opinions qui trou- blent les esprits des fidèles: elles cau- sent une grande confusion d'idées tou- chant les vérités de la foi comme s'il é- tait loisible à qui que ce soit de Jaisser dans l'oubli la doctrine précédemment définie par l'Eglise ou de l’interpréter de manière à appauvrir le sens anthen- tique des termes on énerver Ja force dûment reconnue aux notions”.

Et Paul VI de citer quelques exem- piles d'opinions errontes. “I} n’est pas permis de prôner la messe appelée “communautaire” de telle sorte qu’on déprécie la messe privée; ni d’insister sur l'aspect du signe sacramentel com- me si la fonction symbolique que nul ne conteste à la Sainte Eucharistie ex- primait de façon exhaustive la présen- ce du Christ dans ce sacrement”. Jl n'est pas permis de réduire le mystère de $a transubstantiation à une sorte de “transignification” et “transignalisa- tion”. 1} n'est pas non plus permis de mettre en doute la présence réelle du Christ dans les hosties consacrées, qui restent après la célébration de la messe.

De telles opinions sont de nature à fruster l'espoir attaché à la restaura- tion de Ia liturgie. Aussi bien le chef de l'Eglise se doit-il d'intervenir pour é- clairer les esprits.

La 3

Nouvelle auto pour Paul VI

Rome (CCC) Une nouvelle Mer- cedes “600” à été offerte au Pape par la maison Daimler Benz. Paul VI a reçu différentes personnalités dirigean- tes de la firme allemande en audience spéciale et a essayé, ensuite, la nouvel- le voiture dans les jardins de sa rési- dence d'été,

La voiture est munie de tous les per- fectionnements modernes, dont un ap- pareil radio émetteur et récepteur, et une installation d'air climatisé,

La Mercedes “600” remplace Ja Mercedes “300” qui a été offerte à Jean XXIIL. Elle porte déjà la plaque “SCV 1”.

+

Une bible oecuménique est mise en chantier

À la suite d'une entente intervenue entre lAlliance biblique universelle protestante et Jes Éditions du Cerf (u- ne maison d'édition dirigée par les Do- minicains français) on vient de mettre en chantier la préparation d'une “Bi- ble oecuménique”. L'ouvrage compor- tera une traduction et une annotation nouvelle réalisées en commun par les exégètes catholiques et protestants de langue française. Le projet, a-t-on fait observer, va au devant des voeux du concile, puisque le schéma “De Revelatione” qui sera voté à la quatrième session invite précisément les catholiques à entreprendre une tra- duction de la Bible avec les protestants.

D "ÿ

Les aveugles et les enfants

La presse britannique fait grand état du fait qu'il y aura à L'Expo 67 des guides spécialement formés pour dé- crire aux visiteurs aveugles les merveil- les de l'Exposition. Même chose en ce qui concerne les projets de divertisse- ments pour les enfants.

.

Concélébration de la messe

en pleine mer

Gênes (CCC) Le transatlantique italien “Raffaelo”, qui vient de rentrer de New York à Gênes, entrera également dans la chroni-

que du renouveau liturgique.

La première messe concélébrée en pleine mer s’y est déroulée avec le concours de six prêtres, qui usèrent de trois langues pour être compris de tous les passagers. Comme le bateau ne dépendait pas de l'autorité d’un évêque diocésain, la demande fut adressée au Saint-Siège, qui répondit affirmativement par l'intermédiaire du Conseil pour l’application de la Constitution conciliaire sur la Litur-

gie.

Cette autorisation vaut désérmais pour toutes les messes dites à bord du “Raffaelo” et constituera probablement un précédent

pour des cas analogues,

Page 3

L'encyclique ne condamne pas des hérésies à proprement parler

Rome (CCC) Dans une note con- sacrée à l'encyclique Mysterium Fidei “l'Osservatore Romano” Ccrit que Jes paroles du Pape s'adressent à tous lex fils de l'Eglise et qu’elles ne peuvent être interprétées comme visant Je cler- de telle ou telle nation. “L’encycli- que, cst-il précisé, ne condamne pas des hérésies à proprement parler, étant donné que ceux qui sautiennent Jes opinions nouvelles n'ont pas expressé- ment nié Je dogme de Ja présence ré- elle du Christ dans F'Eucharistie. Bien plus, le document pontifical prend ac- te des bonnes intentions de tous ceux qui cherchent à approfondir l1 connais- sance du mystère de la Sainte Eucharis- lice, approuve leur noble désir. mais les met en garde contre Ie grave danger auquel Îles nouvelles opinions exposent

la foi”.

La note souligne que “ni linterven- tion personnelle du Pape, auquel le Concile à reconnu Je droit divin de pouvoir toujours exercer librement son pouvoir plein, supréme et universel sur l'Eglise; ni les sujet même auquel le

document est consacré, ne doivent sur- +

Le Synode d'évêques:

prendre, et encore moins apparaître comme étrangers aux préoccupations dominantes du Concile lui-méme”.

+ +

_

La pensée du dimanche

XVIe dimanche après la Pentecôte (26 septembre), aussi fète des saints Martyrs canadiens

Choisir la dernière place, s'effacer. Rien de dégradant dans cette humilité. Ce fut l'attitude du Christ quand ül accepta la mort sur la crois. Ce fut aus- si l'attitude de nos saints Martyrs ca- nadiens qui acceptèrent Ja mort par la torture qu'on infligeait aux vainens chez les peuplades indigènes, En préférant Ja dernière place, par amour pour le Christ humilié, on mérite, avec lui, la

gloire qui dure. +

fruit séculaire de Vaticen El

Rome (CCC) Le Synode d’évê- ques, écrit “l'Osservatore Romana” de mercredi, sern un fruit séculaire du deuxième Concile ovenménique du Vatican.

Le jaurnal du Vatican précise que ce Synade d'évêques donne un conte- nu apostolique et juridique au vote du Concile sur Ja collégialité.

“Ce Synode formé en majorité d’é- vêques élus par les Conférences épis- copales, avec l'approbation du Pape, se-

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ra convoqué Jorsque Je Pastenr de T'E- glise l'estimcra nécessaire en vue d’une oeuvre de collaboration de magistère et de ministère, aussi périodique que fondamentale, Cette oeuvre, Je Synode qui sera un organisme d’une anima- tion vitale pour l'Eglise, dans les pro- blèmes de celte même Eglise et du monde —— Ja déploiera en liaison avec celle, quotidienne et précieuse, de la Curie romaine”, conclut “TOsservatore Romano.”

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page 4

Camp | intercollégial . .…

(suite de la page 2) hommes et de Je réaliser à travers les réalités temporelles dans lesquelles nous vivons,

Cette mission a ses fondements dans l'appel du Baptème et de Confirmation qui font de nous des hommes nouveaux avec un esprit nouveau, dans l'appel de l’évêque qui nous veut ses adjoints dans l'édification du peuple de Dieu, dans l'appel du milieu dont l'ambiance est viciée par le mal, dans l'appel des talents naturels qui sont des charismes propres aux chefs.

Moyens propres à la J.E.C.

La J.E.C. en poursuivant les mêmes buts que l'Eglise vise à prendre en charge toute Ja vie pour la transformer en profondeur et assurer la présence agissante de l'Eglise en milieu étu- diant. Cela veut dire que la J.E.C. n’est pas une organisation qui aurait pour but de mettre en oeuvre une acti- vité déterminée et limitée mais un

mouvement qui a pour objet la vie elle-

même dans toute son ampleur, dans tous ses aspects. L’Action Catholique travaille toujours sur une réalité tem- porelle pour la consacrer: ex. l'amour, Yargent, les relations humaines, le loi- sir, la vie politique. C’est cela à la longue qui conditionne le milieu dans lequel nous vivons,

Pour remplir sa mission, elle propo- se une méthode précise et unifiée. Par cette méthode nous sommes appe- lés à considérer les situations tempo- relles telles qu’elles se présentent dans la réalité, à les confronter avec le plan de Dieu et à contribuer par une action concrète à Ja consécration du tempo- rel: ce sont les étapes Voir-Juger-Agir,

Ce sont les chefs du milieu qui sont appelés à travailler dans cette forme d’apostolat car ce sont eux qui façon- nent je visage du milieu. En travaillant en équipes ils doivent témoigner de Y'Amour et être le levain dans la pâte.

Pour que l'action soit davantage apos- tolique, les chrétiens doivent s'exercer à une double fidélité: à l'écoute du monde, de ce qui fait ses forces et ses faiblesses, être à l’écuute du Message qui éclaire ces réalités et les crée “d’une façon plus merveilleuse encore”. Cela exige aussi que l’action soit constante et dans la ligne des objectifs qu’on s’est tracés.

Les Etudiants et la Vie Politique

L'histoire du rhume des foins

Ottawa Ceux qui souffrent de Ja fièvre ou rhume des foins apprendront avec plaisir que le pollen de l’herbe à poux, principale cause de leur afflic- tion l'été, a son utilité.

La plus grande partie du pollen qui cireule dans l'air à la recherche d’une âme soeur, tombe au sol et s’accumule

“Etant donné leur vocation propre, c’est le devoir des laics de chercher le royaume de Dieu en gérant les choses temporelles et en les ordonnant selon Dieu” (de Ecclesia, art. 31).

Avec tous les mouvements d'Action Catholique la J.E.C. plonge littérale- ment dans les réalités de la vie politique cette année. Par différentes techniques (panel, tables-rondes, travail en équi- pes) les participants au camp ont été sensibilisés aux réalités de la vie poli- tique, à Ja façon dont les étudiants en vivent. Ils ont amorcé la réflexion et les perspectives d’action. En présentant les éléments de Voir-Juger-Agir, cette étape avait pour but de faire réaliser qu'il est possible d'être apôtre en vi- vant plus pleinement les réalités tem- porelles.

Perspectives d'Action

Se regroupant ensuite par équipes de collège, les jeunes ont esquissé leurs plans pour l’année. Qu'est-ce qu’on veut faire? Quels objectifs on poursui- vrait? Comment allons-nous assurer à notre milieu une présence davantage évangélique? . ..

C’est du milieu étudiant, de ses diffi- cultés, de ses aspirations dont on a parlé. C’est le Christ qu'on voudrait rencontrer par tous les moÿens et sa mentalité qu'on voudrait pouvoir pro- poset et réaliser,

Voeux

En faisant un retour sur le camp, Îles participants ont insisté pour que cette expérience d'un camp inter-collégial se renouvelle, La confrontation et l’é- change entre les trois collèges a donné une dimension plus ecclésiale à nos préoccupations. “Nous voulons que les liens que nous venons de créer se soli- difient par des contacts plus fréquents et s’unifient davantage en Celui qui nous envoie.”

Cette expérience d’un camp inter- collégial aura mis tous les participants en état de recherche et canalisé toutes les énergies en vue d’une action da- vantage fidèle au milieu étudiant, da- vantage fidèle au message chrétien.

—.

Vient de paraître à

LE CHÊNE

TEMPÊTES

Cinq contes charmants forment ce troisième volume de la collection pour enfants: ‘’Les quatre vents”. Madame Andrée Maillet, dont on connaît le talent sait créer une atmosphère de merveilleux. Son style, vif, primesautier, donne vie à des person- nages que les enfants adoreront.

“Ces récits, écrit-elle en guise de présentation, s’inspirent de textes recueillis par nos folkloristes”. Dans Le mouton rouge, entre autres, elle met en scène une famille de la campagne canadienne, très pauvre, qui subit bien des malheurs. Mais ces habi- tants avaient un mouton rouge qui était devenu Île compagnon de jeux des enfants. Le père de famille, même en temps de famine, avait toujours épargné le mouton. Celui-ci, reconnaissant, sauva les en- fants devenus orphelins et laissés tout seuls dans la forêt. Le récit des aventures du mouton rouge passionnera les jeunes lecteurs.

Le Chêne des Tempêtes est un petit livre qui se présente sous couverture cartonnée, avec jaquet- te en quatre couleurs. Plusieurs jolis dessins illus- trent le texte de madame Maillet.

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dans les dossiers de la vie végétale au cours des siècles. Historiquement, ce phénomène est très important,

M. LJ. Bassett, de l’Institut de re- cherches sur les végétaux, ministère de l'Agriculture du Canada, nous ap- prend que l'enveloppe externe de la plupart des grains de pollen, y compris l'herbe à poux, n’est pas facilement dissoute. Une abondance de grains ont été conservés sans avaries dans les tourbières et les sédiments au cours des ères géologiques. On peut traiter chimiquement des grains de pollen ré- cents de façon qu’il ne reste que l’exi- ne, couche externe du grain. Cette en- veloppe externe peut être comparée au pollen fossile au profit des chercheurs qui refont l’histoire des végétaux depuis les temps anciens.

Ceux qui souffrent du rhume des foins sont les victimes de la nécessité des plantes à pollen disséminées par le vent de produire des millions de grains de plus qu’il n’en faut pour la repro- duction de la plante. Très peu de pol- len étant transporté à destination par l’eau et les insectes, la tâche incombe au vent. Et les chances que le vent porte le minuscule grain de pollen dans le minuscule réceptacle de la fleur sont très infimes. Les chances étant contre elle, la plante en émet de vastes quantités, dont la plupart sont perdus. C’est ce pollen perdu d’une variété de plantes, mais principalement de l'herbe à poux, qui cause le rhume des foins.

On connaissait peu de chose sur les types et la distribution du pollen dissé- miné par le vent au Canada jusqu’en 1950 alors qu’on s’est intéressé à recher- cher auels types de pollen occasionnent ces malaises et ce pollen est le plus abondant.

On a constaté que la distance par- courue par le pollen dans Flair dépend de la nature des grains, de leur lieu d’o- rigine et du temps qu’il fait lorsque le pollen entreprend sa mission de fécon- dation,

Les différentes espèces d’herbe à poux, grand fléau des victimes de la fièvre des foins, ont des grains de pol- len légers qui peuvent voyager 400 milles, à ce que l’on sait, et probable- ment davantage. La plus grande con- centration de pollen d’herbe à poux se trouve dans le sud de Ontario et

du Québec.

Selon M. Bassett, des techniques géologiques et autres ont permis de constater que des herbes à poux ont existé plus au nord en Ontario. Les terres sans couverture végétale de la dernière période glaciaire ont appa- remment offert un habitat convenant à la migration et à la diffusion des herbes à poux vers le nord. Plus tard, lorsque la forêt a envahi la région, les herbes à poux sont devenues moins répandues. Ce n’est qu'au cours des 200 dernières années ou environ que les herbes à poux sont redevenues abon- dantes. Cette accroissement coïncide avec l’arrivée récente de l'homme blanc et l'abattage des arbres en faveur de l'expansion agricole.

LC ©

Semaine nationale d'immunisation du 19 au 25 septembre

Cette semaine est la Semaine Natio- nale d’Immunisation. Elle est célé- brée sous les auspices de la Ligue Ca- nadienne de Santé pour vous rappeler qu'à moins d’être immunisé, vous n’é- tes pas à l’abri non plus que votre fa- mille des ravages de la polio, la di- phtérie, la coqueluche, la variole, le tétanos et la tuberculose. Pourquoi courir un tel risque? Si vous n'êtes pas immunisé, mettez-vous en rapport dès aujourd’hui avec votre médecin ou avec le service de santé de votre localité,

+ # +

Avez-vous jamais songé à ce que cela représenterait pour un enfant d’é- tre invalide durant son enfance, sa jeunesse et peut-être le restant de ses jours? Cela pourrait arriver à VOTRE enfant si vous n'avez pas pris la pré- caution de faire immuniser votre famil- le contre les maladies contagieuses. Sui- vez le conseil de la Ligue Canadienne de Santé durant cette Semaine Natio- nale d’Immunisation et SOYEZ AVISE —SOYEZ IMMUNISE.

# + +

Pourquoi attendre que la maladie vous frappe? L’immunisation peut vous protéger.

LA SURVIVANCE

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: King Features Syndicate, Inc., World rights reserved.

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Le Musée de Beer-Sheba:

Joyau du Neguev

Beer-Sheba: c’est la porte du Ne- guev d'iraël, par laquelle beaucoup de touristes passent, sans même pren- dre le temps de s'arrêter. La plupart ne savent même pas que dans la belle mosquée qui s'élève dans le jardin om- bragé, se trouve un musée; les objets qui y sont exposés illustrent de façon vivante et captivante l’histoire de la ville, du Neguev et des peuples qui y vécurent.

L'histoire de Beer-Sheba commence au quatrième millénaire à l’âge chaco- litique. La région était alors habitée par un peuple très civilisé et doué pour l'agriculture, nommé Ghassoulien, d’a- près Touleilat El Gassoul en Jordanie il semble que l'on ait découvert leur centre principal. Ils travaillèrent Ja pierre, l'argile, le basalte, le cuivre et l’ivoire, échangeant leurs produits avec les peuples de la région de Tibé- riade, du sud-est du Neguev, et de Nubie d’où provenaient la plupart des matériaux bruts.

Les peuples préhistoriques de Beer- Sheba habitèrent dans des chambres sous-terraines de forme ovale, soute- nues par des piliers et reliées entre elles par des passages creusés à cinq pieds sous terre. Si l’on se fie aux sta- tuettes découvertes, les hommes étaient grands et sveltes, aux membres élan- cés, aux visages triangulaires et longs, aux nez minces, aquilins et racés, le type même d’une race aristocratique. Quand, pourquoi et comment ils dis- parurent subitement est un mystère qui n’a pas encore été éclairci, Mille an- nées de désolation suivirent leur ané- antissement ou leur exode et la terre qu’ils avaient travaillée se transforma en désert fréquenté par les nomades.

Puis apparurent les Canaanistes de race forte et vigoureuse, qui, d’après les innombrables poteries découvertes, cultivèrent activement toute la région. Beer-Sheba qui possédait les puits les plus abondants de la région, redevint un carefour et un centre important,

Vers 1900 avant J.-C. Abraham passa par et s’y installa; lui et ses descendants y vécurent de nombreuses années. C’est lui qui nomma la ville: “Ville du Serment” en souvenir de la ratification du traité de paix au sujet du partage des eaux signé avec Abime- leh roi de Gerar. Puis Je patriarche plan- ta un tamaris. C’est à Beer-Sheba que Dieu apparut à Isaac qui construisit un autel sur ce lieu sacré. Et on re- trouve dans la Bible une autre histoire de conflit et de traité de paix au sujet du partage des eaux, de nouveau avec un roi nommé Abimeleh de Gerar, peut-être le successeur du roi précé- dent. Et récemment encore, on parla dans les journaux de dissensions parmi les Bédouins au sujet du partage des eaux, et des “sulkhas” (traités de paix).

Le musée de Beer-Sheba possède une collection de poteries, des vases en ter- re cuite grossièrement travaillés comme ceux qu'utilisèrent les patriarches. Les grandes routes parcourues par les cara- vanes longèrent la côte ou la rive est du Jourdain, c’est pourquoi les pote- ries fines de Mésopotamie ou d'Egypte atteignirent rarement Beer-Sheba.

On retrouve encore le nom de Beer- Sheba dans la Bible, mais ce sera pour- tant la dernière fois, lorsque le peuple juif revint de Babylone; Beer-Sheba se trouva alors à la frontière sud d’un pays

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très restreint. On suppose cependant que la ville reprit de l'importance à l'époque des Hasmonéens, et ensuite lorsque le Neguev fut systématique- ment cultivé par des peuples qui l’oc- cupèrent successivement: les Naba- téens, les Romains et les Byzantins,

De l’époque des Romains, bien que la ville fut florissante et riche car elle était la capitale de la Palestine du sud, on ma presque rien retrouvé. De l'é- poque byzantine, on a retrouvé une merveilleuse mosaique représentant une paire de babouches très joliment décorées. Elles marquaient peut-être l'endroit devait se tenir lévêque dans la cathédrale byzantine. On a éga- lement retrouvé quelques beaux verres mais on doute qu'ils fussent fabriqués localement.

En 634, les Arabes conquirent le pays; ils utilisèrent d’autres routes commerciales et abandonnèrent la rou- te de Eilat à Beer-Sheba; les habitants quittèrent Ja ville, les fermiers quittè- rent leurs champs; les sables envahirent la région, recouvrirent les cultures; le désert reconquit le Neguev qui ne fut plus fréquenté que par les bandes de nomades. Beer-Sheba ne fut plus qu’un relais isolé les Bédouins firent pous- ser de maigres récoltes et venaient s’abreuver leurs troupeaux.

Il y a soixante ans, les maîtres du pays se rappelèrent de lexistence de Beer-Sheba; l'endroit était tout indi- qué pour y construire une gare sur la ligne de chemin de fer de Hejaz; de on pourrait également mieux surveiller les tribus de Bédouins. On fit venir des ingénieurs allemands pour tracer les plans de la nouvelle ville et en sur- veiller la construction. On construisit ùne très belle mosquée selon les tradi- tions, et tout près les bureaux de l’ad- ministration et la résidence du gouver- neur. Le long de belles avenues entre- coupées de rues bien droites, les nou- veaux habitants de la ville construisi- rent des maisons à un étage, entourées de jolis jardins. Hélas, ils utilisèrent probablement les derniers vestiges des pierres romaines et byzantines. Et de toute la beauté et de la richesse de l'ancienne ville, il ne reste que quel- ques pièces cassées conservées dans le musée.

Le musée de Beer-Sheba possède un album de photographies uniques, sou- vemr de la ville à l’époque de la domi- nation turque, qui fut gracieusement offert par Belge Pacha premier com- missaire du district de 1906 à 1916 au consul d'Israël en Turquie en 1952. On y voit d’abord des photos de ma- gnifiques “fantasia”, puis des vues de l'inauguration de la mosquée avec dra- peaut et bannières, le mufti et les no- tables, les habitants de la ville, une garde d’honneur militaire, encerclés par une ligne serrée de cavaliers en tenue d’apparat. Puis on voit l’école pour garçons bédouins; les enfants sont vêtus comme leurs aînés de robes flot- tantes et de capes, un cercle tressé de poils de chèvre serrant leurs “kefiah” genre de voile qu'ils portent sur la té- te; ils tiennent dans leurs mains un Coran et entourent un jeune instituteur élégamment vêtu d’une redingote bien coupée et coiffé d’un trabouche; puis on voit un groupe d'Européens, faisant partie probablement d'une mission allemande en visite chez un cheiïk,

Pour terminer la visite à Beer-Sheba, on peut monter sur le minaret d’où on a une vue grandiose de la ville s’é- talant entre les collines de Judée et le Neguev, parsemée de coins de ver- dure, entourés par les sables du dé- sert et étincelante sous le soleil écla- tant d'Israël.

+

Péril jaune

La population la plus importante du monde, soit celle de la Chine commu- niste, croit à un rythme effarant. En 14 ans, elle est passée de 500 millions à 700 millions d'habitants.

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Mercredi le 22 septembre 1945

PREVENEZ LA ROUGEOLE !

Toronto Faites vacciner vos en- fants contre la rougeole! C’est le con- seil que donnent deux articles publiés dans le numéro d'août de la revue “Health”, organe officiel de la Ligue Canadienne de Santé.

Les deux articles, écrits par le Dr Hugh R. Brodie, de Montréal et le Dr Crawford Anglin de Toronto, soulignent le fait que la rougeole n'est pas une maladie bénigne comme Je croient beaucoup de gens et qu'il faut faire usage du nouveau vaccin qui a été mis au point,

Le Dr Brodie déclare que la rou- geole peut avoir une complication qu’on appelle encéphalite. Celle-ci peut causer la mort ou laisser chez l'enfant des dommages cérébraux graves et permanents.

Le Dr Anglin écrit que la rougeole est fréquemment associée à des compli- cations de l'oreille moyenne, de l'ap- pareil respiratoire et du système ner- veux.

H déclare que de 1954 à 1963, soit une période de 10 ans, 1250 cas de rou- geole furent admis à l'Hôpital des Enfants Malades de Toronto et que, parmi ceux-ci, 94 furent atteints d’en- céphalite à la suite de la rougeole. L’ex- périence de cet hôpital, en ce qui con- cerne l’encéphalite dûe à la rougeole est similaire à celle des hôpitaux d’en- fants des autres viles, à savoir que 10% de ces enfants meurent et que 30% gar- dent des séquelles graves, comme un affaiblissement de l'intelligence ou des troubles convulsifs.

Dr Anglin ajoute que la profession médicale a la responsabilité, soit par contact direct avec les malades soit en coopération avec la presse, la radio et la télévision, d'informer les Cana- diens qu’il existe un vaccin inoffensif et extrêmement efficace pour prévenir la rougeole chez les enfants et que les parents à leur tour ont la responsa- +

bilité de s'assurer que les enfant; -e. çoivent Je vaccin.

Le Dr Brodie commente: “Etant Gon. que depuis 1961, au Canada comme aux Etats-Unis, la rougeole a remplacé la polio comme étant la maladie la plus meurtrière des maladies contagieuses de l'enfance, il semble que cette forme de vaccination devrait maintenant p-en. dre place parmi les mesures de santé publique utilisées de façon rontinière pour le traitement de notre ponula. tion.” l

Ces articles sont publiés comme fai. sant partie intégrale du programme d’information de la Semaine Nationale d’Immunisation, qui est célébrée du 19 au 25 septembre, sous les auspices de la Ligue Canadienne de Santé, à. vec Ja coopération des Service; de Santé Publique.

La Semaine Nationale d'Imnunisa. tion, organisée pour la première fois

- par Ja Ligue en 1943, à mené dass Je

passé des campagnes d'éducation effi. caces contre la dipthtérie, la s5que- luche, le tétanos, la polio et la varivle. La Ligue conseille aux parents de con. sulter leur médecin de famille afin qu’il les conseille sur le moyen de pro. téger leurs enfants contre la rougecie.

Il ne faut pas confondre la :ougeole avec la rubéole, qui est une -naladie beaucoup plus bénigne.

Au cours d'une période de !1 ans, de 1953 à 1964, les décès causés par cette maladie au Canada atteignent un total de 1,268 avec une moyenne an- nuelle de 53 à 117. En 1964, le 20m- bre de morts causées par la rongeile & tait de 58,

Environ 50,000 cas de rouxeol: sont signalés annuellement mais on e:time qu'environ un cas sur dix seulement est signalé et que 95% des gens con- tractent la rougeole avant d'athsindre Jâge adulte.

,

Un prêtre qui revient de loin

Saigon (CCC) Le Père Joseph Curien, des Missions Etrangères de Paris, l’a échappé belle. Il se trouvait dans un village à quatre kilomètres de Duc Do, qui a été tout récemment le théâtre de violents combats. Tout a été bombardé alentour, comme zone présumée Viet Cong, par l'aviation a- méricaine. Tout le village a été détruit et le prêtre a reçu les débris de son presbytère sur le dos. C'est presque mi- raculeux, car il aurait pu y laisser la vie d’après le récit dramatique qu'il a fait à Saigon. Son église n’a pas été é- pargnée mais il a pu retirer des dé- combres un ciboire transpercé par la +

mitraille. Il a profité d’une acalmis pour s'enfuir avec ses gens, tout au moins ceux qui n'avaient pas été tués ou bles- sés. En cours de route, véritable chemin de croix, —- il eut À administrer des soldats catholiques, de faire même un baptême et de distribuer les hosties que contenait encore le ciboire. Après un bref séjour dans les environs de Pleiku et à Kontum, il est arrivé par avion à Saigon, il a pu raconter son histoire. Vraiment on sent que La Pro- vidence est souvent avec les prêtres vietnamiens qui ne veulent pas ‘iéser- ter tant qu’ils ont charge d'âme:

,

Les portes de la basilique vaticane

Rome (CCC) Le deuxième bat- tant de la porte de bronze d’une des cinq entrées de la basilique vaticane a été mis en place. L'autre battant avait été installé quelques jours auparavant. Réalisée par le sculpteur Venanzio Cro- cetti, cette porte s’appellera des “sacre- ments” étant donné que les bas-reliefs qui la décorent symbolisent les sacre- ments.

Cette porte sera inaugurée pendant Ja prochaine session du Concile. Elle fer- me l'entrée située entre la Porte Sainte, qui est murée en temps ordinaires et n'est ouverte que pendant les Années jubilaires, et la Porte centrale réalisée

par Filarete au XVIème siècle.

Par l'installation de cette nouvelle porte, trois des cinq entrées de St-Pier- re se trouvent munies de battants en bronze. La dernière porte mise eu place est celle que l'on appelle la “Porte de la mort”, qui a été réalisée par le seul- pteur G. Manzu. Les bas-reliefs qui dé- corent cette porte représentent =0tam- ment la mort de Jean XXIIL.

C’est en partie avec un legs de Mgr Georges de Bavière, qui fut chanoine de St-Pierre il y a une trentaine d'an- nées, qu'ont été exécutées les deux por- tes dont la basilique vient d'être unie.

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Mercredi le 22 septembre 1965

le courrier de Lucie

le dialogue s'impose .. , Bien chère Lucie,

Je vous félicite pour la fa vous avez répondu aux d

sultée à ce jour.

| Je vous arrive moi aussi avec mon problè é vous pourrez mettre un peu de baume FF D +

Je suis une mère de trois enfants. Les deux plus âgés ne nous ont jamais donné beaucoup de troubles à mon mar: et à moi mais voici que le dernier fait exception: à l’âge de 10 ans, il est grossier et mal élevé, Mon mari est un homme qui ne souffre pas la réplique, Jamais il n’a accepté de discuter un ordre. Dieu sait que nous l’aimons autant que les autres. Même je dois dire que nous l'avons gôté plus que les autres: nous lui passons souvent des choses qu'il sait ne pas être correctes, nous faisons semblant de ne pas voir ce qu'il a fait,

Que me conseïllez-vous? Devrais-je inviter mon mari à discuter davantage avec notre fils? Avons-nous raison de lui laisser des chances?

çon bien logique selon laquelle eux Correspondants qui vous ont con-

Vonnette

Ma chère Vonnette,

En relisant votre lettre, je me suis demandé ce que vous atten- diez de moi; que je réprimande votre enfant tout en sanctionnant vos passe-droits à son égard? Non pas!

La base de votre problème me semble être le mangue de dialo- eue entre vous et votre mari, Avant d'inviter ee dernier à diseuter davantage avec votre fils, que ne l’invitez-vons à jaser sérieusement avec vous, d'abord. Vous savez, l'éducation des enfants ea se fait à deux et ça se prépare!

Vos deux plus âgés ne vous ont pas occasionné trop de trou- bles, dites-vous? C'est tant mieux, mais ce pourrait bien u'être que temporaire! Votre “petit dernier” lui, peut-être parce qu'il est un peu plus dégourdi, se montre grossier et mal élevé... Mais s'il en est ainsi n'est-ce pas votre faute? N'est-ce pas vous ot votre mari qui l'avez élevé? d.

Dans une famille, chaque enfant représente une entité propre: chacun a son caractère, ses goûts, sa personnalité. C'est aux parents qu'il incombe d'en tenir compte dans l'élaboration de la vie familiale. Car une préparation s'impose tout autant que dans n importe quelle autre activité humaine. La cellule familiale dont être régie par les parents, père et mére, apres consultation et confrontation des idées; cela implique une participation active des deux conjoints et un dialogue constant entre les deux. ; : |

1 vous fant au plus tôt, chère Vonnette, établir ce dialogue avec votre époux. Cela pourra vous aider, entre autre chose, : fui rappeler qu’il n’est pas dans l’armée et que Ro . ne enfants, vous n'êtes pas 565 subalternes. Hra bien des . ne ordre ça peut se discuter. Remarquez bien, toutefois, que cela n'ex pas une discipline ferme quand il est nécessaire. nr

Profitez d’une occasion propice pour discuter avec vo Le His, vous et votre mari; faites-lui comprendre, doucement mais ferme-

ment, ce que vous attendez de sa conduite Me - jus

‘Enfin, cessez dès aujourd’hui de lui aceorc et nes a nee ST enfants tout autant qu'à votre ‘petl nier” lui-même. Certes,

M sadilles, mais certainement

peut fermer les yeux sur quelques DESSA ee ; “Jui ser souvent des choses qu’il sait ne pas u . ee ne j'aimerais bien avoir encore de vos nouvelles d'iei

{ q , Ds NO p D Ÿ É mel nues n101S savoir Sl les choses tournent un eu Û

in à i Î j'ai avec une amie

our mettre fin à une discussion que J vec <

us quelque temps, jen que ou Es . i s tôt possible. Voici de quoi 1 e, C

te . escalier, qui doit être devant 1 autre, l’homme

emme? | - ar Gabrielle de Falher

en montant la femme précède son csconte ce soit l’homme qui la précède. ie que ? de prévention: pour protéger la fem- ces messieurs sont tOWJOuTs

L'usage veut que .. et en descendant Pécaie i i ratique Une simple question p de] me en cas de chute. Vous voyez €omme

galants . .. ss

On adresse son envoi comme suit:

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SEE En RP RR TE EEE

médiatement des demandes de le part de professeurs aux niveaux de l'ensei- gnement secondaire, de l’école normale

MORINVILLE

Le 15 courant décédait à l'Hôpital Général d’Edmonton, après une pénible maladie de plusieurs mois, Soeur Ma- rie St-Philias, fj. La défunte Jaisse dans le deuil sa bonne maman, Mme Emma Lampron de Montréal; quatre soeurs: Soeur Alice-Emma des Soeurs de la Providence, Oakland, Californie, Soeur Marie Henri-Bernard, M.O. de Isle de Chêne, Manitoba; Mme Ethel Morin et Mme Jean-Guy Langlois de Montréal; trois frères: MM. Edgar Lampron de Nicolet, P.Q. Gérard et Paul, de Montréal.

Soeur Marie St-Philias avait con- sacré 33 ans de sa vie religieuse à l'Ouest canadien dont 19 à Morinville comme éducatrice et puis supérieure de 1958 à 1964. Jeune religieuse elle fut désignée à sa première ohbédience en Alberta -— pour la Mission du Lac-la- Biche elle travailla dans des condi- tions défavorables pendant dix ans. “Là, elle fut une vraie missionnaire; elle fut joyeuse, elle fut bonne”. Et c'est le témoignage que peuvent lui rendre tou- tes celles qui vécurent avec elle, Lui qui à promis de récompenser un verre d'eau donné en Son Nom, quelle pla- ce ne réserve-t-il pas à l'âme qui a tout denné pour le servir!

Les funérailles eurent lieu samedi, le 18, à dix heures, au milicu d’une Jarge assistance de prêtres, de religieuses et d'amis. Soixante-deux Filles de Jésus, des Révérendes Soeurs Grises, de la Providence, de ax Miséricorde for- maïent un cortège impressionnant, Le Révérend Père Desgagné, Curé, pré- sidait assisté de M. l'abbé Denis Hé- bert, curé de St-Thomas d’Edmonton comme diacre, et de M. l'abbé Tellier, curé de Picardville, comme sous-dia- cre. Au choeur on remarquait M. l'abbé Fernand Croteau, Vicaire-général du diocèse de St-Paul; les RR. PP. J, Bideau ct Blackburn, O.M.I, M. Pabbé Ricard curé de Vimy; M. l'abbé Martineau, curé de Plamondon; M. l'abbé Morin, de St-Paul; M. l'abbé Bois de Vimy:; les RR. PP. Lavoie et Bouret, C.SsR. de Morinville.

Les porteurs étaient des anciens élè- ves de la défunte, MM. Henri Chalifoux Jean-Louis Champagne, Marcel Labon- té, Maurice Riopel, Léon Schayes, A- dolphe Boissonneault.

A Ja fin de la Messe, un dernier chant de joie symbolisant bien les sen- timents de l’âme qui “rencontre son Créateur et Père:

“J'étais dans la joie, alléluia! Quand je suis partie pour la Maison du Seigneur”.

R.LP.

Les Filles de Jésus désirent remercier tous ceux et celles qui ont offert leurs condoléances, qui ont payé des hono- raires de messes. Un Merci tout spé- cial aux Révérendes Soeurs Grises de l'Hôpital Général, aux Révérends Pères Rédemptoristes de Morinville.

Le R.P. Daniel Lavoie, prêtre-assis- tant dans notre paroisse, est revenu d’une vacance dans l'Est. Nous som- mes très heureux de le revoir parmi

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© ABRAHAM

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Dans la collection ”’Les albums de MArc-en-ciel”

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LA SURVIVANCE

Les grillons domestiques

Ottawa Les grillons pénètrent dans les demeures et les autres bâtiments ils peuvent se nourrir de divers produits et causer des ennuis par leur grésillement monotone, particulière- ment Ja nuit. Ils possèdent de longues antennes et leurs pattes d’arrière sont très développées pour le saut. Le gril- Jon domestique, comme celui des champs, se nourrit de presque n'im- porte quelle substance organique et il peut causer beaucoup de dommages aux textiles.

Voici quelques renseignements sur les différentes espèces de grillons et les moyens de s’en débarrasser, sil y a lieu. Ces renseignements vous sont fournis pur M. C. Craham MacNay, de la Direction de la recherche au minis- tère de l'Agriculture du Canada,

Le grillon domestique, qui a été a- mené d'Europe en Amérique Jong- temps déjà, est maintenant très répan- du et il infeste fréquemment les de- meures. De couleur brun jaunâtre et ayant environ trois quarts de pouce de longueur, il reste habituellement ca- ché durant le jour en des endroits chauds. Durant la belle saison, il peut vivre à l'extérieur, habituellement dans des déchets organiques comme il s’en trouve dans les dépotoirs. En automne il pénètre à l’intérieur ct, les conditions étant favorables, il peut même se repro- duire en hiver, II pond ses oeufs indi- viduellement dans des fentes ou des fis- sures sombres, derrière les plinthes et parmi les déchets. Le développement de l'oeuf jusqu’à l'état adulte est lent et il ne se produit qu'une génération par année,

Le grillon des champs est un insecte robuste et actif de 2/3 à % de pouce de longueur. C'est un parasite des grandes cultures mais il pénètre dans les demeures à l’automne et il s'atta- que souvent aux vêtements. Les sau- terelles de cave ou criquets du cha- meau se complaisent dans des endroits sombres ct humides tels que les soubas- sements; ils sont brun pâle, ont le dos voûté et se nourrissent de matières or- ganiques.

Durant a saison froide, les infesta- tions de grillons dans les hâtiments peuvent être réprimées par l’applica- tion à l'intérieur de l'un des insectici- des rémanents ordinaires. Toutefois, tard l'été ou en automne, lorsque se produit ordinairement J'invasion des

nous,

Dimanche, aux trois messes, les pa- roissiens ont eu le plaisir d'entendre un Père missionnaire du Congo leur parler des besoins des missions dans ce pays africain plusieurs centaines de mis- sionnaires ont été masacrés sans pitié par les rebelles congolais. Puissions- nous réaliser la grande misère matériel- le et spirituelle des pays de mission et contribuer par nos prières et nos au- mônes généreuses au Règne de Dieu. C'est la responsabilité de chacun c’est une obligation poul nous qui avons tant reçu de ln bonne Providence.

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‘âne de Balaam Zochée le publicain Le jeune David L'agneou de Pâques Joras Jésus au bord du lac L’Aveuale-né Le paralytique guéri

: 0e

: Elie et le feu du Ciel

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Extérieur Poudrer les superficies qui entourent le bâtiment avec: du chlordane à 5 p. 100 du DDT à 10 p. 100; du lindane à 1 p. 100, ou du malatihion à 5 p. 100. On peut aussi pulvériser les arbustes et Je sol avec une émulsion de poudre mouillable de DDT, de lindane, de malathion ou du

diazinon à a concentration de 1 p.

VIMY

Les classes ont repris et nos enfants, du moins certains, ont recommencé à voyager. I y a 11 élèves de Vimy à école vocationnelle de Westlock. Ils voyagent fous par autobus. Trois de nos garçons fréquentent le collège St. Anthony's à Edmonton. Ce sont Laurier Fortier, Bobby Bernard ct Bobby Zan- dunayski.

&

Chez nos filles, quatre sont à l’univer- sité de l’Alberta à Edmonton, Ce sont Madeleine et Lucienne Landry, Irène Gagnier et Olga Marchak. Mile Jonnne Séguin est au Couvent N.-Dame de Morinville tandis que Mlle Marie-Ai- mée Zandunayski est à la Maison F.C.]. d'Edmonton.

Nos sympathies à Mme Henri Bernard à l'occasion du décès de son père M. Mike Derko, anciennement de Vimy.

Nous apprenons que M. Denis Landry devra passer quelques jours à l'hôpital Immaculata de Westlock.

7 CLUNY

M. Willie Dubois est revenu chez lui après un séjour d'une semaine à Yhôpital. Sont présentement à l'hôpital, Mme Ch. Robson et Mme Peter Ries.

M. et Mme Gérard Beaudin sont heu- reux d'annoncer les fiançailles de leur file Léona à M. Roy Shawl de Glei- chen, Le mariage aura lieu le 16 octo- bre prochain.

Les dames du CWL ont tenu leur assemblée jeudi le 18 au sous-sol de l'église. Cinq religieuses de la Provi- dence étaient présentes ainsi qu’une visiteuse, Mme Alice Poirier. Le Révé- rend Père Goutier exhorta les dames présentes à donner le bon exemple et aider à l'intégration des gens de la ré- serve et des alentours. Il nous rappela que c'est de l’oecuménisme tel qu’on le recommande au Concile. L'assemblée se termina par un délicieux goûter.

Mlle Lilianne Laprise était en visi- te chez elle pour quatre jours; elle su.t actuellement un cours d’infirmière spé- cialisée à l'hôpital des retardés à Red Deer. Nous lui souhaitons bonne chan- ce ,

Les familles Corbie] ont appris que leur tante, Madame Tessier résidante à la maison Lacombe de Midnapore, a subi une attaque cardiaque tout récem- ment. Nous espérons qu’elle se réta- blit très vite de cette attaque.

Nos fermiers sont très inquiets au sujet des récoltes. Après tant de pluie, on nous prédit encore des orages et du temps plus ou moins froid,

Mme Dora Simonin est allée prêter main-forte à sa fille Blanche, 4 Cal- gary, pour tout l'hiver. Elle s’occupera surtout de [a garde des enfants pen- dant que sa fille travaille,

M. et Mme Fortunat Simard sont re- venus d’un récent voyage dans l'Est et aux Etats-Unis. Ils sont demeurés deux mois à visiter leurs parents à Matane, Farnham, St-Jean, Québec et Montréal. Ils ont aussi séjourné durant une se- maine chez leur fille Jeannette à Toron- to. Ils étaient enchantés de leur voyage et des belles choses qu'ils ont vues, par- mi lesquelles le site de l'Exposition Universelle de 1967 à Montréal.

LAFOND

M. et Mme Alphonse Malo, M. et Mme Argé Gagné et M. et Mme Léo- pold Bergeron ont fêté leurs Noces d'Argent au cours de l'été dernier. A l’occasion de chaque fête, il y eut de belles réceptions et réunions de famil- le, rehaussées par la présence de voi- sins et amis pour la veillée.

Il y eut aussi des mariages, M. Alla- din Foisy et Mlle Paulette Marcoux se sont unis à St-Edouard. Ils demeurent maintenant dans notre paroisse. Mlle Marie-Ange Malo a uni sa destinte à M. Steve Krankowski. Ce couple de- meure maintenant à Ashmont. Mlle Denise Desaulniers et M. Aurèle Jean, tous deux de cette paroisse. Ils demeu- reront encore parmi nous.

Les classes sont recommencées, et cette année notre école compte neuf classes. C'est Soeur Marie-Yvette (La- combe) qui en est la principale. Notre nouvelle classe a pour maîtresse Soeur Marie-Yvette (Routhier): elle enseigne au grade 5.

Le 5 septembre, au gymnase de l’é- cole, il y eut une soirée-surprise en Phonneur de M. le curé Lucien Tellier qui vient d’être permuté à Picardville. Les élèves de l'école y ont chanté et des adresses furent lues. M. Lionel Gagné lut l'adresse française et M. Robert Tomlinson en Jlut une autre en anglais. La petite Pauline Lafrenière présenta une bourse, cadeau de Ja paroisse. M. Z. Robinson présenta un autre cadeau, don du club “Happy Hoppers”. M. le curé fut bien surpris. Malgré l'émotion qui létreignait, il s’adressa une der- nière fois à ses “anciens” paroissiens. Un délicieux goûter suivit, préparé par les Dames de Ste-Anne. M. le curé Tellier quitta la paroisse le 7 septembre. Nous lui souhaitons tout le succès pos- sible dans sa nouvelle paroisse.

Le 7 septembre également, M. Je curé Hervé Tanguay arrivait pour pren- dre Ja relève. Nous Jui souhaitons la plus cordiale bienvenue,

Il y à un surcroit d'activités de ce temps-ci par suite de la reconstruction du chemin à l’ouest du village. Cela occasionne beaucoup de va-et-vient.

JOUSSARD

Dimanche le 12 septembre avait lieu une soirée paroissiale pour exprimer de façon spéciale nos adieux au Rév. Père Pinard qui nous a laissés pour al- ler poursuivre son ministère à Falher comme vicaire de cette paroisse, Il y eut un grand nombre de paroissiens pour venir dire “aurevoir” au père Pi- nard qui s’est dévoué dans notre parois- se durant {rois années. Une bourse lui fut présentée en guise d'appréciation pour tous les services qu'il nous à ren- dus. Nous lui souhaitons encore une fois tout le succès possible dans son nouvel apostolat.

L

Nous en profitons également pour souhaiter la plus cordiale bienvenue à notre nouveau curé, le Révérend Père D. Dubuque, o.m.i,, qui a commencé son ministère le 19 septembre dernier. Nous l'assurons de notre plus entière collaboration,

M. ct Mme Almer Leblanc sont de retour d'un voyage à Battleford, Sask., ils ont assisté à la cérémonie des voeux perpétuels prononcés par leur fils Eugène, scolastique chez les Oblats de Marie-Immaculée, '

M. et Mme T, Charrois se sont ren-

page 5

PLAMONDON

Nos coeurs se sont attristés à l’an- nonce de la mort de Mgr Loranger. Pendant 19 ans, il avait été notre cu- ré, et c'est avec grande peine que nous Flavions vu partir. Sa mémoire, cependant resta et restera toujours parmi nous, Durant la période dure des années trente, il fut pour nous un véri- table père. I1 avait toujours un bon mot d'encouragement à nous prodiguer et c'était certainement une de ses gran- des qualités de pouvoir consoler Îles malheureux, lui qui était malade depuis déjà très longtemps. 1] savait de plus toujours penser aux autres et s’effacer.

Quelques paroissiens sont allés aux funérailles le 13, à St-Paul. lei même, il y eut une messe célébrée à S h 30 p.m., le même jour. Il y eut forte as- sistance et beaucoup de communions. Ne l’oublions pas dans nos prières.

R.LP,

Le 4 septembre eut lieu chez Mme D. Chevigny une réception (grocery shower) en l'honneur de Mlle Adèle ‘Tremblay d'Edmonton qui épousera M. Lawrence Buehler également d’'Ed- monton, petit-fils de Mme Chevignv, le 29 octobre prochain. Il + avait une belle assemblée à cette réception Mmes Octave et Georges Chevigny é- taient les hôtesse. La future marite reçut tout un assortiment de produits d'épicerie. La soirée se termina par un succulent goûter. Les deux jeunes époux seront inslituteurs à notre école de Plamondon dès lan prochain. Adèle enseigne actuellement à Edmonton a- lors que Lawrence est en deuxième an- née à l'Université, Mile Tremblay est Ja petite-fille de Mme Alcide Piquetts qui enseigna ici durant de nombreuses années, à purtir de 1914. Sa mère aus- si, Mme Jean ‘Tremblay d'Edmonton fit ses premières années d'enseignement à Plamondon, Nous leur souhaitons tous nos voeux de banheur et de succès.

Il y Cut une autre réception, cette fois pour honorer Mlle "Tony Hrynik, dont le mariage aura lieu au cours de l'automne, Plusieurs dames et demoi- selles assistèrent et la future mariée re- çut de nombreux cadeaux, Tous se sont amusés de bon coeur. Félicitations, Tony.

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dus à Edmonton la semaine dernière, en voyage d’affaires. Ils en ont profité pour visiter tous leurs parents.

M. et Mme L. Gagnon de Vimy sont en visite chez M. et Mme E. l'Heureux.

La famille de M. et Mme Alph. La- marche se réjouissent de la visite d'Arthur et Alfred Lamarche et leur famille respective, Tous viennent de Williams Lake, B.C.

Prompt rétablissement à la petite Julie L'Heureux, fillette de M. et Mme E. L'Heureux, qui est présentement à Yhôpital.

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page 6

LA SURVIVANCE

Mercredi le 22 septembre 1965

Nouveau film de PON.F.

Le 19 juin 1816, à la jonction des rivières Rouge et Assiniboine, une très courte bataille éclata entre les colons de Lord Selkirk et les métis de l'endroit. Cette échauffourée de 15 minutes, qui fit 22 morts et 3 blessés, fut le point de départ d’une longue lutte judiciaire. C’est de ces procédures que naquit la ville de Winnipeg, dont le visionnaire Selkirk avait toujours rêvé.

Un court métrage dramatique de l'Office national du film, Lord Selkirk, illustre cette page assez peu connue de THistoire du Canada.

En 1511, Selkirk, un lord écossais, se vit offrir une très grande parcelle de terre canadienne par la compagnie de la Baie d'Hudson, à la condition qu’il y étabiise, dans es dix années sui- vantes, une colonie agricole d'au moins 1,000 familles. Ces terres mesuraient quelques 160,000 milles carrés et com- prenaient ce qui est aujourd'hui la Saskatchewan, Je Manitoba, le Minne- sota et le Dakata du nord.

Mais le lord écossais eut à lutter contre ja Compagnie du Nord-Ouest, qui n’entendait pas abandonner sans lutte une étendue de terrain aussi ri- che en fourrures. Batailles, échauffou- rées, ardres et contre-ordres, ammenè- rent Lord Selkirk et la Compagnie du Nord-Ouest devant les tribunaux cana- diens. L'affaire traina durant toute Ja vie de Selkirk qui se ruina physique- ment et financièrement pour protéger sa colonie de Ja rivière Rouge:

L'entente dont il avait rêvé ne se matérialisa que plusieurs années après sa mort. Mais c’est grâce à la ténacité de cet homme que l'ouest canadien put &- tre ouvert à tous.

Ce film de Richard Gilbert met en vedette l'acteur anglais Robert Eddi- son dans le rôle de Selkirk, ainsi que les comédiens canadiens Marigold Charlesworth, Charles Palmer, Jean

Scheler. John Horton et Gary Files. >

Cérémonie peu commune

La traditionnelle première “pelletée de terre” pour l'inauguration de nou- velles constructions s’est déroulée ré- cemment à Edmonton pour marquer le début des travaux au pavillon de l'Ouest canadien à l'exposition universelle de Montréal en 1967. Un fait bien particu- lier de la cérémonie fut cependant qu'il n’y avait pas de terre! La cons- truction étant elle-même à Montréal, on s’est contenté de coller ensemble deux planches de bois symboliques.

Participaient à Ja cérémonie, l’hon. G. Evans du Manitoba, Yhon. W. Gar- diner de la Saskatchewan ct MM. T. Sturgess de la Colombie et H. E. Mar- tin de l'Alberta. Plus tôt dans la jour- née, Je contrat de construction avait été adjugé à la firme A.-N. Bail Limi- ted de Montréal, dont la soumission de $218,300 avait été la plus basse.

Lorsqu'il sera teminé Fan prochain, le pavillon des quatres provinces aura coûté plus d’un million de dollars, Ceci inclut évidemment tous les exhibits qui y seront exposés. Le contrat qui vient d'être signé stipule que la bâtisse de- vra être complétée dans une proportion d'au moins 80% dès le milieu de 1966. Les architectes du projet sont Betson Stevens et associés de Calgary.

À cette même occasion, les membres du comité exécutif se sont réunis pour discuter de différents projets concer- nant Îles exhibits, le personnel etc. Il a été proposé qu’un concours soit tenu parmi les couturicrs de l’ouest pour la confection d’un costume: distinctif de tout le personnel du pavillon. On a de plus décidé de ne recruter ce person- nel que parmi la population des quatre provinces concernées; il sera requis ce- pendant, que tous parlent aussi bien le français que l'anglais.

À même le pavillon, il y aura un pe- tit théâtre l’on projetera des photo- graphies descriptives de la vie dans l’ouest; à cette fin, le comité a décidé d'engager un photographe dont la tà- che sera justement de recueillir ces photographies.

680 au cadran

OPERA”

Le dimanche à 4h 30p.m.

Cette semaine:

_ÎL TROVATORE

opéra en 4 actes de Giuseppe Verdi

Présenté par :

LIM!

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Les tests d’'inteiligence ont de la valeur

Le titreur du journal a peut-être fait une erreur et sans doute a-t-il dépassé la pensée de l’auteur des propos qu’on citait dans l’article, lorsqu'il a coiffé les paroles de M. Downey du titre:

“Les tests d'intelligence ne valent pas .

grand-chose”. Si je me permets cette mise au point, c’est que pareil titre me parait préjudiciable aux tests psycholo- giques et qu'il peut susciter un grand malaise auprès de nombreux parents qui ont fait confiance à ces instruments de travail ct chez tous les autres qui devraient y avoir recours un jour.

Loin de moi l’idée de faire des tests d'intelligence des instruments magiques dont Ja valeur serait absolue ct que l'on pourrait suivre aveuglément. Je reconnais avec le professeur de J'Uni- versité de l’Alberta l’inadéquacité des tests d'intelligence pour apprécier la capacité de créativité d'un individu; je reconnais aussi la grande part de cet élément “créativité” dans les succès individuels, mais ces faits ne me parais- sent pas devoir incriminer les tests d'intelligence utilisés à bon escient et bien interprétés.

Qu'on relise d’ailleurs les propos de M. Downey et on y découvrira une cri- tique beaucoup plus virulente à l’adres- se des stfuctures d'enseignement qui ne tiennent pas compte de la valeur de la créativité, qu’envers Jes tests d'intelligence

Si les tests d'intelligence ne peuvent apprécier la dimension créativité de la personnalité, d’autres moyens sont offerts au praticien averti qui saura compléter par ces derniers les rensei- gnements recueillis par ces tests. Ce n'est pas parce qu’un instrument ne parvient pas à épuiser toute la réalité d'une situation qu’il “ne vaut pas grand chose”, on pourrait même se demander si ce n'est pas pour ce motif précis qu'il pourrait valoir davantage! Que vaudrait ja pharmacologie si elle était applicable indistinctement à tous les tissus du corps humains et le bistouri du chirurgien s'il devait servir partout dans les interventions chirurgicales!

Les tests d'intelligence ne sont pas une panacée, et on ne doit pas vouloir leur faire dire plus qu'ils ne peuvent dire mais ils ont leur valeur propre ct ils demeurent toujours l'instrument en- core le plus adéquat en vue d'évaluer la dimension intellectuelle de la person- nalité,

Psycho

Les programmes religieux à la T.V. anglaise

Londres (CCC) -— Vingt-cinq mil- lions de spectateurs suivent régulière- ment les programmes religieux de la T.V. anglaise, a déclaré le Père Agnell Andrew, bien qu’il n'y ait guère que cinq millions de fidèles qui assistent régulièrement aux offices religieux do- minicaux, Le religieux a conclu que l'Eglise devait de plus en plus prendre conscience des possibilités qui lui sont

offertes par les moyens modernes de communication sociale,

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SURVIVANCE

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par Gisèle Théroux

Le jour, où, pour la première fois, Paul Desmarteaux a joué le rôle du Cu- Labelle, a été pour ce comédien Fun des plus beaux jours de sa car- rière. En effet, ce personnage de l’his- torique Curé Labelle, admirablement interprété par Paul Desmarteaux, est un des plus forts personnages du téléro- man de Claude-Henri Grignon, Les Belles Histoires des pays d'en haut.

* I aurait été possible d'écrire l’his- toire de ce début du siècle, dans les pays d’en haut, sans parler du Curé La- belle, ce grand homme qui participa au développement de cette région du Québec et qui joua un rôle important dans le cabinet Mercier comme sous- ministre de la Colonisation.

Depuis quand, Paul Desmarteaux,

jouez-vous ce personnage du Curé La- belle?

Nous commençons, cette année, notre dixième saison. Oui, déjà, dix ans que je personnifie le Curé Labelle, le plus beau rôle de ma vie.

En nous parlant, Paul Desmarteaux n'a pas cette voix de stentor qu’il prè- te au Curé Labelle pour ses colères. Oh! non, la voix est basse, très calme. Un détail frappe aussi chez ce comé- dien: la nostalgie des yeux. Des yeux bleus qui se posent délicatement sur son interlocuteur et sur les choses qu'il regarde. Les yeux, aussi, de tous ceux qui, par métier, font rire les autres. On les retrouve, dans la vie, calmes, sou- vent timides et un peu nostalgiques.

Avant de jouer ec rôle, Paul Desmar- teaux avait déjà une belle et longue carrière en marche. Depuis près de quarante ans, il joue la comédie et tout le monde connaît cette silhouette ronde qui a été vue dans tant de spec- tacles sur la scène et à la télévision. Il a vraiment participé à la vie artistique de chez nous et peu de coulisses de thé- âtre ne lui rappellent quelque souvenir. If fit aussi partie de la troupe Barry- Duquesne et a fait des tournées à tra- vers le Canada et Ja Nouvelle-Angle- terre.

Au cours de l'entretien, Paul Desmar- teaux parle avec enthousiasme et admi- ration de celui qui fut pendant plusieurs années son secrétaire dans Les Belles Histoires, le pamplétaire Arthur Buies si admirablement joué par Paul Dupuis.

Quel grand comédien et quel grand ami j'ai trouvé en Jui. Au cours des répétitions, dès qu’il y avait relà- che, Paul Dupuis et moi nous partions nous installer à l’écart et répéter notre texte. Il m’a donné des conseils qui

Sécurité familiale

Bonne fête!

Dr Louis Aimé Arès, Edmonton M. Jules R. Bilodeau, Edmonton M. Ernest C. Chabot, Spirit River Mme Françoise Gagnon, Bonnyville M. l'abbé Jules Laberge, Fort Kent M. Onésime Lepage, Marie Reine M. Paul G. Piquette, Plamondon M. l'abbé J. Maurice Antoine Tetu, St-Paul M. Bertrand Allard, St-Edouard M. Albert Guérin, Donnelly M. Albert Turcotte, Bonnyville M. Jules Chabot, Marie Reine M. Albert Ethier, Edmonton M. Réal C.-B. Lechasseur, Guy Rév. Père Lesmerises, o.m.i., Fort Vermilion M. Gérard E, Skitch, St-Paul M. Albert Robertson, Falher M. l'abbé Louis Viel, Lac La Biche M. Ernest Guindon, Girouxville M. Philippe A. Lamoureux, St-Paul M. Joseph Nadeau, Bonnyville M. Vilbon P. Vachon, Bonnyville M. Roger Guindon, Falher Rév. Père Clément Tourigny, om. Edmonton M. Gérard Bugeaud, Falher Mlle Raymonde Hunerbein, Sherbrooke, PQ. M. Léon Joly, St-Paul Mile Yvonne Lapointe, Edmonton M. Paul St-Arnaud, Vimy M. Richard L. Thibault, Falher

Le chapelet à CHFA

23—Les Dames de Ste-Anne de Morinville

24—La Famille de M. E.J. Laperle de Winterburn

25—La Paroisse de l’Immaculée- Conception d'Edmonton

27—La Famille de M. Gérard Gaudreault de Falher

28—La Famille de Mme Agnes Le- duc de Morinville

29—Radio Edmonton Ltée

30—Les Vieillards du Foyer You- ville de St-Albert

Comité du Chapelet, Poste CHFA,

10012 -109e rue, Edmonton, Alberta,

Mon cher Monsieur,

m'ont beaucoup aidé. Dans Ja vie, c’est un ami précieux et un gentilhomme.

Avec beaucoup de chaleur, Paul Des- marteaux parle aussi de tous les mem- bres de l’équipe de ce téléroman qui s'entendent bien et travaillent dans un climat très agréable.

Vous êtes si bien entré dans la peau de votre personnage, que les té- léspectateurs vous identifient à lui; comment avez-vous saisi votre rôle?

Après mon audition (où, devant faire une colère, j'ai cassé ma première pipe de plâtre!) et après l'annonce que l'on me confiait ce rôle, je me suis ren- du à Saint-Jérôme je me suis docu- menté sur le Curé Labelle; j'ai consul- aussi de nombreux ouvrages dans les bibliothèques,

Paul Desmarteaux a gardé des scènes qu’il a jouées avec Paul Dupuis dans Les Belles Histoires, un souvenir vi- vace. Les téléspectateurs aussi se rap- pellent ces images nous montrant les deux hommes unis par une si belle, si forte, si grande amitié. Les scènes avec sa mère, également, plaisent au Curé Labelle; elles ne sont pas assez nom- breuses à son goût.

Vous voyez, nous confie-t-il, cet homme fort, rude, devenir auprès de sa vieille mère comme un petit gar- çon . . . Quelle scène attachante!

Ventre redontant en moins, Paul Desmarteaux est tout aussi sympathique que le Curé Labelle qu’il joue si bien. Il mène à Fabreville, il possède une coquette maison tout entourée de fleurs,, une vie heureuse avec une épouse dont il parle amoureusement. Paul Desmar- teaux, un comédien de talent, un hom- me comme il fait bon en rencontrer au long des jours gris d’un été agoni- sant.

Récital de Jean-Pierre Ferland à Edmonton

Vendredi, 12 novembre

Convocation Hall Arts Building Université de l'Alberta

Ce spectacle est organisé conjointe- ment par le Ministère des Affaires cul- turelles de la province de Québec, Ra- dio-Canada et le cercle Edmonton de Y'A.C.F.A.

Jean-Pierre. Ferland, à Montréal en 1934, restera inconnu du public jusqu'en 1958 alors que le “casse-cou” de la chanson sera appelé à devenir le plus dynamique de nos chansonniers.

1957 Ferland termine ses études à l'école des Hautes Etudes Commer- ciales, Il se destine à la comptabilité. 1! entre à la Société Radio-Canada mais les chiffres ne semblent pas répondre à sa nature active. Il devient officier d’as- signation puis annonceur.

1958 L'ambiance et l'encourage- ment de ses camarades l’incitent à ten- ter sa chance dans la chanson. I1 dé- bute avec “Les Bozos” il chante ses compositions en s’accompagnant à Ja guitare.

1959 Apparition au grand public de la télévision. L'émission Music-Hall présente une comédie musicale “La Saint-Paratiste”. Ferland est de la dis- tribution et touche son grand public.

1960 Débuts difficiles, mais Jean- Pierre Ferland adore son métier: Il a tout pour réussir: ambition, entêtement, beaucoup de talent et de facilité.

1962 Concours International de la Chanson Française à Bruxelles. Fer- land présente “Feuille de Gui” et rap- porte le premier prix au Canada. C’est le premier échelon d’une renommée qui monte très vite. Ferland quitte Montréal pour Paris. Le succès l'appelle. Il prend l'affiche à la Tête de l'Art.

Veuillez trouver ci-inclus mon offrande de $.................… pour aider au maintien de la récitation quotidienne du Chapelet à la Radio.

Nom

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The New Interns Aduites avec réserves.

Américain, 1964, 122 min., Comédie dramatique réalisée par John Rich a- vec George Segal, Michael Callan et Dean Jones.

De nouveaux internes commencent leur stage dans un grand hôpital amé- ricain, Le docteur Considine d’un ca- ractère léger, s'intéresse plus aux infir- mières qu'à ses études. Le docteur Worschip et sa jeune femme ne pou- vant avoir d'enfants, se brouillent mo- mentanément à J’idée d’en adopter un. Le docteur Parelli voit son amie per- dre la raison à la suite d’un viol. Fou de rage, il tente de se faire justice. Fi- nalement, il retrouve le coupable sur la table d'opération, à la suite d’une bataille de rue. Il tente alors en vain de Jui sauver la vie.

Le succès commercial du film The Interns explique l’arrivée sur les é- crans de son sosie, The New Interns. La formule utilisée est la même et permet aux auteurs d’entremêler, a travers un montage parallèle, drame, co- médie, suspense et mélo de façon à satisfaire un peu tous les goûts. L’en- semble sent toutefois le procédé et traîne souvent en longueur. George Segal, un nouveau venu, manifeste un talent prometteur.

Appréciation morale: Les jeunes mé- decins font preuve de conscience pro- fessionnelle. Un dialogue assez cru et des scènes osées font réserver ce film

aux seuls adultes. + + +

The Thrili of it AI

Adultes et adolescents

Américain. 1963. 108 min. Eastman- color, Comédie réalisée par Norman Jewison avec Doris Day, James Garner et Edward Andrews.

Le docteur Boyer et sa femme, Be- verly, sont invités à dîner chez les Fraleigh. Au cours du repas, Beverly est amenée à faire l’éloge d’une marque réputée de savon, le “Happy Soap”. Le beau-père de madame Fraleigh, fabri- quant de cc produit, est tellement im- pressionné par ce que dit Beverly qu’il l'engage pour faire ses commerciaux à la télévision, au salaire de quatre-vingt mille dollars par année. Le docteur Boyer trouve qu'avec toute cette his- toire de télévision il ne voit pratique- ment plus sa femme. I] use alors d’un stratagème qui ouvre les yeux de Be- verly et la ramène à son foyer.

Ce film est céitainement l’une des bonnes comédies venues d'Hollywood depuis longtemps. En plus d’un scéna- rio bien construit, d’une mise en scè- ne nerveuse et soignée et d’un dialo- gue pétillant, l’ensemble comporte une satire fort amusante sur la vie améri-

À CBXT et CBXT-1

Programmes français

Samedi 25 septembre ;

9 h 30 Tour de terre “Le Bathy- scaphe”: un bateau autonome de plon- gée avec Lise LaSalle et Jean Besré. 10 h 00 La Souris verte Claudia Lamarche invite les enfants à chanter, à faire des rondes et de la rythmique. Aujourd’hui: “Le Coq, la poule et les poussins”.

10 h 30 La Rivière du Nord A- vec Serge Laprade.

Dimanche 26 septembre

9 h 30 Les Belles Histoires des pays d'en haut Téléroman de Claude-Hen- ri Grignon. On parle toujours du vol commis chez l’avare, Séraphin est dé- sespéré, mais un personnage important vient Je voir,

10 h 00 Les Grands de la Chanson Mouwloudiji.

10 h 30 Bras dessus, bras dessous

La semaine à

Films à l'écran

caine notamment sur la télévision ot ses commerciaux. Doris Day ÿ est à son meilleur.

Appréciation morale: Sur Je ton de la comédie, ce film montre les dan- gers que comporte, pour l'harmonie conjugale, le travail de la femme hors

du foyer. Adultes et adolescents. # + LI

Courage of Biack Beauty

Pour tous

Américain, 1957, 78 min., Wide vi- sion, Pathecolor. Conte réalisée par Harold Schuster avec John Crawford, Mimi Gibson et John Bryant, |

De retour au ranch paternel après une année de pensionnat, Bobbr est fâché de voir que son père n’a pas pen- à son anniversaire. Ponr compen. ser, celui-ci lui fait don d’un poulain nouveau-né que l'enfant appelle Black Beauty, et qu’il élève avec amour, Mais le caractère ombrageux de l'animal est bientôt la cause d’un accident qui met sa vie en danger. Grâce à sa vigueur et aux soins du vétérinaire, le cheval s’en tire et Bobby peut de nouveau monter Black Beauty.

Un tel sujet n’est pas bien neuf au cinéma et ce n'est pas ce film qui ap- portera un renouvellement du genre. D'une construction dramatique assez artificielle, le scénario ne vas pas très loin dans la psychologie des personna- ges malgré sa prétention à poser des problèmes d'éducation. La couleur est bonne et les chevaux ont fière allure.

Appréciation morale: Cette oeuvre met en vedette le courage et la déter- mination d'un enfant ainsi que son a mour des animaux. Pour tous.

MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS CANADA

SOUMISSIONS

DES SOUMISSIONS CACHETEES, adressées au Secrétaire, Ministère des Travaux publics du Canada, pièce b 826, édifice Sir Charles Tupper pro- menade Riverside, Ottawa 8, et por- tant Ja mention “SOUMISSION POUR CONTRAT No 37/65/JE-NA- REGA- LAGE, DRAINAGE ET REVETE- MENT D’ASPHALTE, MILLE 2i - 81, ENSEMENCEMENT, MILLE 11 - 31, ET PONTS NUMEROS 1! ET 2, ROUTE JASPER EDMONTON, PARC NATIONAL DE JASPER (AL- BERTA})”, seront reçues jusqu'à 3 heures de après-midi (H.A.E.), le MARDI. 12 OCTOBRE 1965.

On peut se procurer les documents de soumission sur dépôt de $250.00 sous forme d’un chèque bancaire VISE éta- bli au nom du RECEVEUR GENE- RAL DU CANADA, par l'entremise de:

Bureaux du Ministère des Travaux

publics du Canada, 1110 ouest, rue

Georgia, Vancouver 5, (C.-B.); ain-

si qu’à pièce 414, édifice Public, Cal-

gary, (Alb.); l'ingénieur. régional (aménagement), case 488, 10225-

100e avenue, Edmonton (AlÏb.}; et

on peut les consulter aux bureaux de

l'ingénieur régional intérimaire (amé- nagement}), case postale 930, édifice

Fédéral, Banff (AÏb.), Direction du

génie (aménagement), Ministère des

Travaux publics, pièce D-514, édi-

fice Sir Charles Tupper, promenade

Riverside, Ottawa (Ont.), l'ingénieur

régional (aménagement), 201, édi-

fice Fédéral, 269, rue Main, Win-- nipeg 1 (Man.), et “The Heavy

Construction Association of British

Columbia”, 1122, rue Burrard, Van-

couver (C.-B.).

Le dépôt sera remis dès que les do- cuments seront renvoyés en bon état dans le mois qui suivra le jour du dé- cachetage des soumissions.

On ne tiendra compte que des sou- missions qui seront présentées sur Jes formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du dépôt spécifié dans les documents de soumis- sion. |

On r’acceptera pas nécessairement ni la plus basse ni aucune des soumis- sions. id,

Robert Fortier, Secrétaire

TEMOIGNAGES

(une émission de Radio-Sacré-Coeur)

(du 27 septembre au 1 octobre 1965)

LUNDI: Dollard Morin, “Famille et loisirs”

MARDI: Jean Genest, S.J., “Une chanson nouvelle toutes les heures.”

MERCREDI: Jean Genest, S.J., “La chanson révèle le mal du siècle.”

JEUDI: Jean Genest, SJ., “Une cure d'air frais.”

VENDREDI: Dollard Morin,

“Loisirs pour moisir ou s'épanouir.”

CHFA-680 -10h.15 a.m.

EE

ORAIRE DE MESSES

Au service des Canadiens français à Edmonton

IMMACULEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue 7h.00 9h.00 10h.30 12h.00 et 5h.00 pm. SAINT-JOACHIM: 99e avenue et 110e rue 6h.30 8h. 9h.30 11h. 12h50 3h D

SAINT-THOMAS: 8520 -91e rue .

Dimanche: 8h. 9h30 11h.

Mercredi le 22 septembre 19

Petite histoire du vêtement de nuit

Toronto (PC) --—— Les chemises de nuit, comme l’ourlet des jupes, ont cu des hauts et des bas depuis leur pre- mière apparition, il y a environ 300 ans.

Au Moyen-Age, le vêtement de nuit était inexistant et, pour dormir, les vê- tements ordinaires servaient à se gar- der au chaud. Plus tard, Je costume strictement conçu pour la nuit, n'était employé qu'à l’occasion de visites of- ficielles, mais non pas régulièrement.

Au 16e siècle, les hommes et les femmes commencèrent à porler une sorte de chemise de nuit en batiste, semblable à celle qui était utilisée dans la journée. D'ordinaire, les chemises de nuit sentaient bon le parfum, une nécessité à cette époque prendre un bain n'était pas chose courante, Bonnets

Les messieurs portaient alors des bonnets de nuit, ordinairement de cou- Jeur rouge, parfois en velous et si ri- chement brodés qu’ils constituaient des objets de valeur devant être légnés par testament à Ja génération suivante.

Au 17e siècle, les chemises de nuit, alors chargées de dentelle, étaient de- venues plus longues que les jnpes, ct sénéralement confectionnées en toile. Les femmes voulurent imiter les hom- mes en se couvrant Ja tête, mais en choisissant la coiffe plutôt qu'un bon- net.

En France, les femmes portaient mc- me une sorte de gilet sous leurs longues chemises de nuit.

19% siècle

Au 19e siècle, les tours fémirins pour les heures nocturnes se firent élégants avec des plissés et volants à l’encolure, au bas des manches et tout au long du boutonnage à FPavant, Les coiffes furent remplacées par des bonnets com- me ceux des bébés, s'attachant sous le menton, et également garnis de ru- chés.

En 1851 le marché offrait pour la première fois le prèt-à-porter dans la section des vêtements de nuit, les- quels étaient encore très chargés en “arnitures. Les corsages de ces robes descendant à la cheville, ou chemises à hauteur du genou, comportaient de riches broderies.

La soie foulard fit son apparition ct la légèreté de ce tissu utilisé pour les vêtements de nuit scandalisait un peu les aînés qui parlaient d’une époque de

+

dépravation, Les femmes

ne portaient plus de coifure pour Ja

Re Me nuit, sauf au L 1 it de mode de se coif- fer d'un bonnet léger encerclé d'un plissé,

Aujourd'hui, on offre des modèles du genre pour cacher les bigoudis le ma- tin, alors que les ménagères s'affairent Aux soins domestiques.

Les pyjamas

La mode donna naissance aux pyja- mas beaucoup plus tard. Les hommes commencèrent à les utiliser vers 1890, mais Ja plupart des femmes s'en te- naient aux longues robes de nuit garnies de fanfreluches, et le plus souvent en soie rose, Toutefois, quelques andacieu- ses jeunes femmes adoptèrent le genre robe de nuit-pyjama, retenu à la taille par un ruban en broderie,

Par Ja suite, les robes de nuit devin- rent de plus en plus diaphanes, et par- fois confectionnées en soie en mous- seline noire. Jusqu'à la première guer- re mondiale, les femmes préféraient en- core au pyjama, a robe de nuit à man- ches longues, en soie en flanelle blunches de couleur. La popularité du pyjama commença après la uncrre. Les premiers modèles étaient serrés aux chevilles ct anx poisnets, pour faire place ensuite au style tailleur. Les py- jamas pour hommes et femmes étaient alors tellement semblables qu'on les différenciait par le boutonnage à gau- che ou à droite de Ja veste,

Dans les annces 1930, la nouvelle conpe en diagonale fut également uti- lisée pour les robes de nuit ct les tissus devinrent si transparents que, par mo- destie, un second vêtement Sajouta au premier au saut du lit. C'est ce qui don- na naissance à la mode de l'ensemble peignoir,

Bonnet de dentelle

An cours des dernières années, les goûts féminins furent partagés entre la robe de nuit Jongue, à la hauteur de cheville, ou selon la concep- tion au 16e sicele. et d'autre part, les styles de pyjamas.

courte

Des idées nouvelles sont venues s’a- jouter aux premières, mais les ancien- ues reviennent de temps à autre sur la scène de Li mode. Un couturier new- vorkais a présenté récemment un ravis- sant bonnet de dentelle que les clégan- tes portent Ja nuit pour cacher les rou- leaux de la mise en plis de leur cheve- lure,

Après avoir lu l'article qui précède, vous serez plus en

mesure de comprendre l'évolution qui nous à ameués à cet ensemble de nuit! Il s'agit d'un pyjama de jersey

jaune recouvert d'une

tunique-rajah en mênre tissu que

le bonnet de nuit. Jusqu'où nous mener la mode ?

ER à

Les parents d'enfants handicappés ont aussi besoin de soins

PHILADELPHIE (PA) Les pa- rents d'enfants victimes de déformation congénitale ont souvent besoin de presque autant d'attention que leurs

rejetons, a déclaré un médecin de Montréal.

Le Dr Custave Gingras, directeur de l'Institut de réhabilitation de Mont- réal, a expliqué que les parents d’en- fants nés avec une difformité passent souvent par un état de choc et de peine extrême. _

Le Dr Gingras, qui sadressait à l'assemblée de l'Académie américaine de médecine physique et de réhabili- tation, a fait rapport sur une étude concernant 34 enfants nés difformes après que leur mère eut absorbé de la thalidomide,

Il a déclaré que les parents éltient “incapables d'accepter le fait d'avoir un enfant difforme. Dans certains Cas, le refus de l'infirmité allait jusqu'à rejeter l'enfant lui-même, alors que dans d’autres cas, les parents proté- geaient exagérément leurs enfants.”

Le Dr Gingras a affirmé que Je pro- grès de l'enfant dépend de Vattitude des parents. Il a précisé qu'il était aussi important d'apprendre aux adul- tes comment traiter les problèmes con- cernant un enfant handicapé que d’en- seigner aux enfants eux-mêmes.

Les parents “ont besoin qu'on leur assure que, bien qu’on ne puisse pas rendre leur enfant normal, situu- tion n’est pas désespérée ct que beau- coup peut être fait pour assurer son

avenir.”

Le médecin a déclaré qu'une étude intérimaire a prouvé que les enfants difformes emmenés dans leur foyer après leur naissance s'en tiraient beau- coup mieux que ceux qu'on laisse à l'hôpital un certain temps. H a ajouté que les bébés de la thalidomide ne différaient pas des enfants normaux en ce qui concerne l'intelligence,

11 a expliqué que s'ils ont du mal à apprendre à parler au début, ils font des progrès après leur retour au foyer.

Qi ©

Les bigoudis,

cause de calvitie Londres (PC) Selon l'opinion de

médecins Jondoniens, les femmes de-

viennent chauves parce que leurs che-

veux sont trop tirés par les bigoudis

ou rouleaux utilisés durant la nuit.

Des dermatologistes ont déclaré qu'un nombre croissant de femmes

demandent conseil pour éviter la cal- vitie. Le fait se produit surtout parmi la jeune génération qui tient compte de la mode.

Plusieurs explications ont été sug- mais les rouleaux pour la mise

gérées, pro-

en plis semblent ètre la cause pro bable, selon Île dermatologiste F. F. Hellier. Ce médecin dit que cette théo- rie s'appuie sur des observations faites au Soudan les femmes adoptant des styles de coiffure qui obligent à tirer Jes cheveux souffrent de calvitie à certains endroits du crâne.

N $ $ $

Le Jeminine.…

BDD DT TT TD DAT D DIT DAT SL LIT TT PS

LA SURVIVANCE

L’asneau à votre menu cet automne

Qu'est ce qui vous remplit d’allé- gresse depuis quelques jours? Est-ce l'atmosphère du retour à l'école ou la pensée de votre Kberté retronvéce? Quelle que soit votre réponse, une cho- se est certuine: avec l’arrivée de Fau- tomne, vous aurez beaucoup plus de temps pour préparer vos bons petits plats, et il faut bien le dire, vous en aurez aussi beaucoup plus envie. Ni le soleil ni la chaleur ne seront pour vous attirer dehors, Sans compter que des repas bien équilibrés, à base de vi- ande, sont indispensables à Ja santé de vos ccoliers, qui ont un st grand be- soin de protéines,

Nous avons consulté un expert en art culinaire, el nous nous proposons dans ect de vous transmettre quelques unes de ses suggestions qui vous permettront de varier vos mcnus d'automne.

article

La Fricassée d'Agneau

Ingrédients:

3 e. à tuble de beurre de margarine 3 ce. à table de farine

12e à t de sel

4 €. à & de poivre

115 lasse de Jait

1 tasse de petits pois verts

2 e. à t de piment haché

L'tasse d'ugneuu coupé en cubes

Faire fondre le beurre, y incorporer lu farine, le sel et le poivre et, petit à petit, ajouter Je Huit. Brassez bien et Faites cuire sur un feu moyen jusqu'à ee que la sauce atteigne Ja consistance désirée. Ajoutez les petits pois, le pi- ment, et Pagneau, et continuer la euis- son.

Quand votre fricasste est cuite, vous pouvez la servir sur des rôties ou la mettre dans un thermos et faire à vo- tre fils qui mange à Fécole, l'heureuse surprise d'un diner chaud. Les quantités mentionnées dans cette recette font quatre bonnes portions.

Muffins d'Agneau à l'Anglaise Ingrédients:

$ muffins

10 oz. de crème de champignon (soupe) 2 ce à t. de persil haché

Llé tasse d'agneau coupé en cubes

Séparez les muffins en deux, badi- geonnez-les de beurre et, et faites-les griller, Incorporer les champignons et le persil à l'agneau, et étendez le mé- lange sur les muffins. Placez les muf- fins sur une grille et laissez au four jus-

qu'à ce qu'ils soient bien cuits,

En employant Jes mêmes quantités, vous pourrez servir quatre portions, L'Agneau Alowa Ingrédients:

4 tranches de pain grillées

4 tranches d'agneau épaisses et bien cuites

4 tranches de fromage

4 tranches d’ananas

+ cerises maraschino

Etendez du beurre sur chaque tran- che de pain: ajoutez une tranche d’a- gneau, une tranche de fromage ét une

ctranche d'ananas. Placez sur Ja grille

jusqu’à ce que Je fromage soit fondant ct doré, Garnissez avec une cerise et servez quatre portions,

+

Bientôt sur le marché

Produits de beauté

Cours d'anglais

Cette année envore, des cours d'un- glais seront donnés an YWCA d'Ed- monton, pour les néo-canadiens tou- le autre personne intéressée, Voici Ja liste de ces cours:

Cours du soir:

Les lundi et jeudi de 8 h à 10 h, commençant le 20 septembre prochain; $2.00 pour l'abonnement et $5.00 pour les frais de cours (24 leçons).

Cours du jour:

Le lundi matin à 9 h 30 et le vendre- di après-midi à LE h 30, commençant le 22 septembre; 52.00 pour Fabon- nement ct $5.00 pour les frais de cours (24 Jeçons).

Un autre cours sera donné le mer- credi après-midi à 1 h 30: il en coûte $2.00 pour l'abonnement et $2.50 pour les frais de cours (12 leçons).

Un service de wardienne est disponi- ble comme suit: pour le mercredi après- midi on accepte les bébés jusqu'à l'age scolaire el pour les autres cours, de 214 à Guns.

Pour d'autres informations, on s'a- dresse au YWCA, 10032-103e rue, Ed- monton,

+

pour hommes fatigués

Toronto (PC) Ees hommes qui éprouvent une sensation de grande fati- gue à da fin de la journée ou qui ont les cheveux en broussailles ct le nez luisant penvent reprendre espoir. On apportera bientôt une solution à leurs problèmes. de ‘Forouto offre maintenant toute une série de produits de beauté pour mes- sieurs. Une autre firme projette de Jan- cer sur le marché, lan prochain. un masque facial de beauté et teintures à cheveux pour les hommes.

Jne importante compagnie

Parmi ces produits de beauté, se trou- ve un bâton à lèvres. de nuance jau- ne pale, pour éviter les gercures, ct une crème pour peau sèche ou brûlée par le vent. qu'on applique pendant quelques minutes avant Fheure du cou- cher.

La erème de beauté qui sèche sur l'épiderme pour former un masque ap- porte une sensation de détente. Pour le nez luisant, on offre une poudre de teinte vert pâle qui cest censée faire merveille,

1 y a aussi un vaporisateur conte- nant une Jotion qui tient les cheveux en place. Pour Les hommes qui doivent pa- raitre en publie le jour et le soir, on suggère une poudre avec nuance de maquillage qui changera l'aspect de

e. L 3 Le fond d'un cercueil cède au cours de funérailles

Corbeil (PC) Le fond d'un cercueil a cédé soudainement

et le corps d’une décédée est tombé sur le palier de l'église, à l'issue d'un service funèbre à Corbeil, Ontario, récememnt.

Au moment les huit porteurs transportaient le corps de Mme Ifector Carrier, décédée à l’âge de 50 ans alors qu'elle pesait 250 livres, le fond du cercueil s'est soudainement désintégré. L’inci- dent a apeuré quelques femmes présentes, et certaines Œentre elles

ont même perdu connaissance.

Les funérailles se sont poursuivies après que le directeur eut obtenu un cercueil plus solide d’un autre salon funéraire, à North

Bar.

Il encaisse

avant livraison

Chaque jour, les succursales des banques à charte accordent du crédit à des entreprises pour leur permettre d'exécuter des comman- des ou de conclure des contrats des semaines et même des mois avant que les fonds com- mencent à rentrer. Des compagnies leur de- mandent aussi des rapports sur les marchés ou des renseignements financiers et récla- ment leur concours qu’il s'agisse de remises, du paiement de leurs salaires, de recouvre- ments, d'opérations de change, de lettres de crédit ou de tout autre moyen d’action que les banques peuvent leur fournir pour les aider à maintenir la stabilité de l'emploi de la main-d'œuvre et de l’écoulement des mar- chandises au pays et à l'extérieur. Seules les banques à charte sont en mesure d’assurer ce service financier universel, si indispen- sable aujourd’hui dans les affaires.

LES BANQUES À CHARTE DESSERVANT VOTRE VOISINAGE

Leurs 5,650 succursales mettent à la portée de tout le monde, dans tout le Canada, tous

les services bancaires.

ces messieurs. Les produits de beauté, duus de beaux empaquetages, sont des- tinés aux jeunes hommes d'affaires qui veulent paraitre à leur avantage pour se présenter dans Jes réunions,

Une spécialite plutôt unique

Calgary (PC) Margitte Hilbig offre peu de coucur- rence, Cette petite brunette de 26 ms est une experte au karaté. Dans deux mois. ectte jeune file de Calgars sera

La spécialité de

créée ‘ccinture noire” et elle croit étre Ja seule Canadienne parvenue à ce ni- veau de compétence dans eu domaine.

Iy a denx ans et demi, elle accepta un emploi de secrétaire auprès d'un pro- fesseur de karaté Olaf Simon. Après à- voir assisté aux cours elle décida de se joindre aux élèves.

Margitte enseigne maintenant à qua- tre femmes ce sport la main est uti- liste comme arme défensive, notim- ment dans la position de la main-cou- teau ou Ja main-cpieu,

“Les femmes apprennent Je karaté pour se tenir en forme ct pour être en meilleure santé”, souligne Mlle Hilbig. Les mouvements ont la légèreté et Ja srâce d'une danse chorégraphique et Je karaté permet de conserver une taille svelte.

Seule femme en lice

En mai dernier, Margitte Hilbig re- présentait Je Canada aux championnats de karaté de l'Ouest des Etats-Unis, à Salt Lake City. Elle dut se mesurer contre des hommes, car aucune autre femme ne participait aux épreuves. Au début, les concurrents hésitaient à con- sentir à une joute qu'ils croyaient iné- vale sans doute, mais finalement, ils consentirent, Margitte dut se retirer a-

2 excellentes recettes

Fudge aux amandes

LL tasse de hrit condensé L'tusse de sucre grannlé 2 tasses de chocolat tasse d'eau 18 tasse d'amandes hachées

Ajoutez le sucre, le chocolat et l'eun au lait condensé. Mettez cuire sur feu doux jusqu'à ee que le sucre soit dis- sout. Faites bouillir jusqu'à ce que ce mélange forme une boule dns l'eau froide. 232°E, Brassez constamment. Retirez du feu et battez jusqu'à ce que le mélange, soit épais. Ajoutez Îles amandes et versez dans un moule légè- rement beurré. Laissez refroidir, voue pez en carrés ct décorez avec des it nantes coupées,

L 2 L 2 L 1

tarte au butterscotch

4 de cassonnade

e. à soupe de bourre 2 jeunes d'oeufs battus 3 de tasse d'eau froide tasses d'eun froide tasses de Jait chaud 15e. à soupe de Farine de mais (cornstarch} 1e. à thé de vanille.

Mettez Ja cassonade avec Feu el le beurre dans une casserole et faites cuire jusqu'à ev que le mélange forme une boule molle dans l'eau froide, In- corporez au Jait chaud jusqu'à dissoli- tion. Ajoutez Les jaunes d'oeufs et la farine de mais préalablement délavée à l'eau froide et faites cuire au bain- marie. Laissez refroidir. ajoutez de a vanille et Versez dans nue croute de tarte cuite,

avec 2

dus noix si vous désirez.

Faites une meringue blancs

d'oeufs battus en neige et sucrés au soût, laites brunir lt merineme à Len lent pendant une quinzaine de minutes.

Éruption des dents chez les bebes

Les premières dents antérieures pous- sent ordinairement entre 6 à 9 mois: les postérieures entre 20 et 30 mois. L'âge d'éruption des dents varie beuu- coup d'un enfant à l'autre et il ne faut pas s'inquiéter d'un retard de quel- ques mois.

Chez certains la sortie des dents se

vant es dernières épreuves à cause d'une Jégère blessure.

Selon Fexpert en karaté, M. Ok Simon, ce sport est une callisthénie con- centrée plutôt qu'une performance de force brutale. On apprend aux étudiants à ne pas utiliser cet art sauf duns les cas extrèmes de légitime défense.

Mlle Hilbig ajoute qu'il s'agit "d'u- ne forme de danse”, mais les femmes l'apprennent plus difficilement que les hommes, cur étant enfants celles n'enga- geaient pas de combats à coup de poings. Contrairement à ki croyance po- pulaire, de préciser Margitte, les fem- mes qui pratiquent ce sport n'ont pas les mains déformées ct calleuses.

Page 7

Le parfum

Ce gont parfait et enviab! qu'ont choix

de leur parfum n'est pus si difficile à

certaines de vas amies dans ke:

acquérir,

En choisissant un parfum, rippelez- vous quelques faits: il existe plusieurs genres de parfum, les parfum de fleurs, les orientales. ne launises

CSSCHCCS les

modernes, ete.

Les parfums de fleurs son’ “énéra- lement des parfums printaniers. tundis que les extraits lourds et épivés sont plus faits pour l'hiver, les jourutes ora- merveilleuse hapression de chaleur embaumée. Peu de femmes peuvent Femplover toute l'année avec succes,

genses; ils donnent une

Quant au bouquet moderne. 4 le res- pirant, Lorsqu'un parfum vous apportera nne

faites aller votre imuzination, inpression agréable et fugitive. adop- tele, mais si un parfum vers laisse froide aissez-le pour une personne à qui il ira mieux, H est Fans de qu'un parfum doit

croire ètre appliqué on

rate se doit d'être discrète et simple. antant

wrande quantité. une femme

dans sa mise qne dans le port de parfum, H est difficile d'appli: lois pour les parfums mais et ment

durent

son

+ des

nuire fleurs

les

les parfums à base plus longtemps applique sur ki pean mème, Les lourds

lorscr'on

parfums de fleurs sont tout artist réa bles sur la fourrure qne Les nerfinns d'Orient. Les parfums frais 4 agrée bles en été, ont plus de caracté: qu'ils émanent de votre de votre tailleur,

u Jors-

mattie ui ou

Ne mettez jamais quelques Zouttos de parfum avant de sortir à 4 ernitre minute, C'est sendement avec nr Vapo- risateur que Fon doit se partner car le parfum doit vous envelopper entice rement et non vous précéde: dou-

ner des maux de téte des vertices

pur Va force de son odeur ets mens qui vous entourent, Dans er 4 on chercherait plutôt à fuir pré

sence qu'à Ja rechercher.

1 faut également agir avec pidence loisque vous arrivez de chez fe voit. feur et que vous avez emploss une ae que pour vos cheveux, Mélanie vo- tre parfum, elle pourrait donne: nn

sultat plutôt désagréable,

a

fait sans mal alors que chez «autres,

elle cause des douleurs assez marquées.

Le malaise le plus commun est un genre de démangeuison au niveau de le gencive qui porte Je bébé à mordil- ler ce qui lui tombe sur la main. Les gencives passent alors du rose au rouue et Ja salive est abondante. L'éruption des dents s'accompagne assez souvent aussi d'écoulement des fosses nasales de larmoiement, de poussée d'herpès ou d'agravation d'eczéma.

Si les dents mettent plus de temps à sortir que d'ordinaire, on constatera une perte d'appétit suivie d'une diminui- tion de poids, le tout accompagne d'une toux sèche ou encore de vomissements.

En général, le bébé fait trés peu de température sauf dans les cas ot il v a infection: Ja température peut alors monter très vite. même jusqu'à 104 de- grés. On aperçoit à l'entour de la dent qui va sortir, un gonflement de la ten- cive qui devient violacée ét contient un liquide purulent, Dans ces seuls cas, on recourt à l'incision de la gencive.

0 m0

RE

bref recul dans l’histoire

On lisait dans La Survivance

Il y a 30 ans...

Edition du 25 septembre 1935

Le cercle dramatique St-Joachim a élu ses officiers pour l'année. M. J.-IT. Tremblay est élu président. Les au- tres officiers élus sont: MM. Leclaire, vice-président ; NT. Bériault, secrétaire-trésorier; G. Baril, régisseur; M. Ja- vallée, directeur artistique.

# + +

Dans sa chronique Tribune Libre, La Survivance pu- blie la lettre d’un lecteur qui s'élève violemment contre le coût prohibitif de la prochaine élection fédérale qui coùte- ra plus de #4 millions, aux contribnables.

Dans un billet intitulé “Fantaisie”, M. Roger Motut donne ses impressions de rentrée au collège. Il semble que les murs du vieux collège des Jésuites tremblent au retour des élèves.

I y a 20 ans...

Edition du 26 septembre 1945

Dans unc lettre à son clergé, l'archevêque de Mont- réal, Mgr Charbonneau, recommande d'appuyer sans réser- ve la campagne de souscription en faveur de Ja radio fran- çaise dans Fouest.

# x #

Le major Davie Fulton (futur ministre de la Justice du pays) exprime son estime ponr les combattants cana- diens-français qu'il compte parmi les “plus vaillants” du

LA SURVIVANCE

HUMANITE INSOUGIANTE

I cst assez difficile de persuader l'individu moyen de s'intéresser à sa propre santé et à celle de ces conci- toyens. La preuve la plus récente de cctte anomalie curieuse est Ja résis- tance d'une large proportion de Ja population de l’Amérique du Nord à la fluoration de l’eau d’aqueduc pour la prévention de Ja carie dentaire.

L'ensemble de l'opinion scientifique qualifiée accepte la gravité de la carie dentaire comme une cause d’infirmité et même de mort, ainsi que les mérites de la fluoration pour sa prévention et pourtant, en dépit d’une campagne d'éducation du publie qui pourrait sem- bler adéquate, une grande partie de Ja

population, si on lui donne l’occasion de voter sur le sujet de la fluoration, votcra contre.

Une fois de plus, l'opinion scien- tifique appuie la théorie selon laquelle le vieillissement de l'individu est dans une grande mesure un phénomène pa- thologique et non point physiologique et les faiblesses et troubles de la vieil- lesse sont, dans une grande mesure, é- vitables. Pourtant, le publie dans son ensemble est si indifférent que même la possibilité d'une vie plus longue ct plus saine n'arrive pas à éveiller grand intérêt chez l'individu moven.

Il est beaucoup plus facile de bâtir des institutions pour les vieux que d’ai-

AVIS IMPORTANT

Les personnes désirant annoncer un évé- nement social quelconque peuvent, à da-

ter du Îer octobre,

l'annoncer au pro-

gramme “AVEC SIMONE”.

Mais elles sont priées de nous envoyer le message quelques jours à l'avance, si possible, en écrivant à l'émission "AVEC SIMONE””, aux soins du poste CHFA.

der ceux qui sont jeunes ct en bonne santé à rester jeunes et vigoureux. Aus- si voit-on se multiplier à grands frais les institutions de vieillards au fur et à mesure que s'allonge la vie humaine. Les hôpitaux deviennent plus nombreux ct plus coûteux,

Des hommes et des femmes, vieux en termes d'années mais physiquement et mentalement jeunes sont délibéré- ment chassés de leur emploi parce qu'ils ont 60 ou 65 ans. Non seulement l’in- dustrie perd-elle le bénéfice de leur expérience mais encore on se soucie peu de leffet démoralisant d’une telle coutume sur des êtres humains qui sont si cavalièrement privés de leur raison de vivre.

Ce n'est qu’une esquisse rapide de la situation, qui suggère que l’huma- nité, dans les pays soi-disant civilisés, se soucie peu de sa santé et de celle de son voisin.

Üne grande partie de nos préoccupa- tions pour le soin des malades et des pauvres devrait faire place à un enthou- siasme plus rationnel pour la préser- vation de la santé et de la jeunesse afin d'attaquer Ja pauvreté à sa racine.

* LU

Ringo devient père Londres (AFP) Ringo, l’un des qua- tre Beatles, est père depuis le 13 der- nier, apprend-on de Londres. Maureen, la femme de Ringo, a en effet mis au monde un garçon à l'hô- pital de la Reine Charlotte, à Londres.

La mère et le bébé se portent bien, a

2

Retraite fermée pour demoiselles

de langue française

Mademoiselle Céline Robert, capitai- ne, 10809 - 85e avenue invite cordiale- ment toutes les demoiselles de langue française, peu importe leur paroisse, à

se joindre au groupe qui participera à la prochaine retraite fermée, du ler au 3 octobre. Faites vos réservations le plus tôt possible. On peut rejoindre Mlle Robert en lui 439-6178.

téléphonant à

nets

FERD NADON

nee

CALENDRIER: COURTOISIE DE

OYEZ! OYEZ!

25 septembre de 2 à 5 p.m. et de 7 à 9 p.m, Thé-bazar, organisé sous Îes auspices des Dames catholi- ques d'Edmonton, au mo- nastère des Socurs du Pré- ricux-Sang. 11015-100e ave.

CRC

29 septembre Déjeuner organisé par V'A.C.F.A., en lhonneur de

M. ct Mme Jean Lesage. Au Macdonald, à 8 h am.

| MAISON FUNERARE

jrs :4 Re Fee BIJOUTIER A dernier conflit. à , ; C H F A déclaré un porte-parole de l'hôpital. REPARATION DE MONTRES 10007 - 108 RUE ; Ringo, 25 ans, s'était marié secrète- ET BIJOUX se

L'un des problèmes majeurs qui se posent actuellement à la population est celui du retour à la vie civile des anciens combattants démobilisés. La Survivance y consacre un long article l'en prodigue de nombreux conseils à ces per- sonnes.

IH y a 10 ans...

Edition du 21 septembre 1955 Lors d'une cérémonie grandiose à la cathédrale, Son Exe. Mer Anthonv Jordan, omi., entre officiellement en fonetion à titre d'archevéque-coadjuteur de Son Exec. Mer JA. MacDonald. L'homélie de circonstance est prononcée par Mer FH. Routhier, o.n.i. # * + Le doyen de FEpiscopat canadien, Mer Arthur Béli- veau est décédé. Cest Mer Maurice Beaudoux qui Ii sue- cède à Ja tête de l'archidiocèse de Saint-Boniface. + x La Une nouvelle société voit le jour: “Le filnr francais”. C'omme son nom l'indique, elle se dévouera à la propagation et à la présentation de films francais le plus souvent pos- sible. Lu La La Au cours de l'année, huit anciens élèves du collège Saint-Jean ont été ordonnés prêtres. Ce sont les abhés Car- rière, M.A. George, Joseph Lachance et Lucien Morissette. Les quatre autres font partie des Oblais de Marie-Tmmacu- lée ; ce sont les Révérends Pères Dollard Desmarais, Maurice Goutier, Daniel Lafrance et Gaston Montmignv.

Reunion annuelle de FALE.B.A. samedi, le 9 octobre à 9h 30

au salon de l’Auditorium du Jubilé

Le conférencier du jour sera M. André Mayet, agent d'éducation de la province de Québec pour l’'O.N.F.

Dans son discours intitulé “L'enfant et l'image”, M. Mayet traitera des méthodes audio-visuelles au service de l'enseignement.

Tous les professeurs bilingues de l'Alberta

sont cordialement invités à assister à cette

réunion.

Servez-vous de cette formule pour envoyer votre abonnement.

5000 wts

680 kes

ment en février dernier à Londres a- vec une jeune coiffeuse de Liverpool, Maureen Cox.

en face de la “Bay” 10115 - 102ème rue Edmonton

‘: .; EDMONTON _ TELEPHONE 422-2222.

Le Régime de Pensions du Canada et ses avantages

Huguette et son mari—celui-ci gagne $4,200 par année— espèrent qu’elle pourra travailler pendant quelques années

avant que sa famille ne demande

En raison des cotisations de

son mari au Régime de pensions, s’il mourait alors qu’ils ont

trois jeunes enfants, Huguette recevrait une pension de veuve de

Voici ce que le Régime de pensions du Canada apportera à des personnes qui, comme Huguette Samson,

âgée de 22 ans et mariée,

pension de retraite et en acquérant Je droit à une pension d’invalidité, au cas elle deviendrait invalide.

Toutes les prestations du

gagnent $56.50 par semaine.

Cette annonce fait partie d’une série qui explique les avantages importants du Régime de pensions du Canada selon qu’il s’applique . à des cas particuliers,

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son entière attention. $57.81 par mois plus $25 par mois pour chaque enfant,

soit un total de $132.81 par mois, De plus, lors du décès de son mari, elle recevrait une somme

de 5500.

Régime garderont leur valeur.

Les montants en seront probablement plus élevés que

ceux que nous donnons ici, car

les prestations seront ajustées

à mesure selon les changements du coût de la vie et de la moyenne des niveaux de salaires, et selon le coût de la vie, une fois qu’elles seront payables.

En supposant qu’Huguctte

agisse ainsi, elle bénéficiera de ses cotisations au Régime de plusieurs façons. Par exemple,

si elle ne travaille que pendant cinq ans encore, elle recevra à l’âge de 65 ans une petite pension de retraite de $8.38 par mois

en plus des 575 de la Sécurité de la vieillesse.

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Publiée par autorité du ministre de la Santé nationale et du Bien-être social, Canada, l'honorable Judy LaMarsh.

À 65 ans, ses propres cotisations et celles de son mari lui donneraient droit à une pension de 557.53 plus $75 de la Sécurité de la vieillesse, soit un total de $132.53 par mois.

\ Si vous êtes employé, comme

Si elle décidait d’augmenter son Huguette, à un salaire moyen de

revenu en retournant au travail, 52,938 par année, votre cotisation

elle pourrait quand même sera de 81 cents par semaine recevoir les prestations de veuve et votre employeur versera pour et d’orphelins, tout en augmentant vous le même montant. considérablement sa propre

Merci à l'avance |

Nom: de: l'abonné 2h nes lisse irons Que vous coûtera le Régime?

Adresse: km in Miirinsdadite isnsresttaté se tietelt sitio

Ci-inclus veuillez trouver la somme de $.......rnnss

pour abonnement pendant ….…..................... AI Prix de l'abonnement: Canada, $8.50: étranger, $450

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